06 janvier 2018

Evangile du jour


Samedi 06 janvier 2018

Férie du temps de Noël (6 janv.)

St André Corsini, évêque (1302-1373), Ste Raphaëlle-Marie Porras Ayllon, fondatrice (1850-1925)

Commentaire du jour
Saint Léon le Grand : « Table des origines de Jésus Christ »

Lc 3,23-38.

Quand il commença, Jésus avait environ trente ans ; il était, à ce que l'on pensait, fils de Joseph, fils d'Éli,
fils de Matthate, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Jannaï, fils de Joseph,
fils de Mattathias, fils d'Amos, fils de Nahoum, fils de Hesli, fils de Naggaï,
fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméine, fils de Josek, fils de Joda,
fils de Joanane, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
fils de Melki, fils d'Addi, fils de Kosam, fils d'Elmadam, fils d'Er,
fils de Jésus, fils d'Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthate, fils de Lévi,
fils de Syméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d'Éliakim,
fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Natham, fils de David,
fils de Jessé, fils de Jobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naassone,
fils d'Aminadab, fils d'Admine, fils d'Arni, fils d'Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,
fils de Jacob, fils d'Isaac, fils d'Abraham, fils de Thara, fils de Nakor,
fils de Sérouk, fils de Ragaou, fils de Phalek, fils d'Éber, fils de Sala,
fils de Kaïnam, fils d'Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamek,
fils de Mathusalem, fils de Hénok, fils de Jareth, fils de Maléléel, fils de Kaïnam,
fils d'Énos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Lettre 31 ; PL 54, 791 (trad. Orval)

« Table des origines de Jésus Christ »

Il ne sert à rien de dire que notre Seigneur, fils de la Vierge Marie, est vraiment homme, si on ne croit pas qu'il l'est de la manière que proclame l'Évangile. Lorsque Matthieu nous parle de la « généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham », il dessine, à partir de l'origine de l'humanité, la lignée des générations jusqu'à Joseph à qui Marie était fiancée. Luc, au contraire, remonte les degrés successifs pour aboutir au commencement du genre humain, et il montre ainsi que le premier et le dernier Adam sont de la même nature (3,23s).

Il était possible, certes, à la Toute-puissance du Fils de Dieu de se manifester pour l'instruction et la justification des hommes de la même manière qu'il était apparu aux patriarches et aux prophètes sous une forme charnelle ; par exemple, lorsqu'il luttait avec Jacob (Gn 32,25) ou qu'il engageait une conversation avec Abraham, acceptant le service de son hospitalité au point de prendre la nourriture qu'il lui présentait (Gn 18). Mais ces apparitions n'étaient que des signes, des images de l'homme dont elles annonçaient la réalité puisée aux racines de ces ancêtres.

Le mystère de notre rédemption, disposé dès avant le temps, depuis l'éternité, aucune image ne pouvait l'accomplir. L'Esprit n'était pas encore descendu en la Vierge, et la puissance du Très-Haut ne l'avait pas encore couverte de son ombre (Lc 1,35). La Sagesse ne s'était pas encore construit une demeure pour que le Verbe s'y incarne et que, la nature de Dieu et celle de l'esclave s'unissant en une seule personne, le Créateur du temps naisse dans le temps, et celui par qui tout a été fait soit engendré parmi toutes les créatures. Si l'homme nouveau ne s'était assimilé à la chair du péché et chargé de notre vieillesse, s'il n'avait daigné, lui, consubstantiel au Père, prendre substance de sa mère et assumer notre nature –- hormis le péché –, l'humanité serait maintenue prisonnière à la merci du démon, et nous ne pourrions jouir de la victoire triomphale du Christ, car elle aurait eu lieu en dehors de notre nature. C'est donc de l'admirable participation du Christ à notre nature que jaillit sur nous la lumière du sacrement de la régénération.







Aucun commentaire: