12 janvier 2018

Evangile du jour


Vendredi 12 janvier 2018

Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Bernardo de Corleone, frère o.f.m. cap. (1605-1667), Ste Marguerite Bourgeoys, vierge et fond. (1620-1700)

Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Voyant leur foi »

Mc 2,1-12.

Quelques jours après la guérison d'un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l'on apprit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : "Tes péchés sont pardonnés", ou bien lui dire : "Lève-toi, prends ton brancard et marche" ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s'adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies détachées, Sur le paralytique

« Voyant leur foi »

Ce paralytique avait foi en Jésus Christ. Ce qui le prouve c'est la manière dont on l'a présenté au Christ. On l'a descendu par le toit de la maison... Vous savez que les malades sont dans un abaissement si grand et de si mauvaise humeur, que souvent les bons offices qu'on leur rend les chagrinent sur leur lit... Mais ce paralytique est content d'être tiré de sa chambre et livré en spectacle au public, en traversant sur son grabat les places et les rues...

Ce paralytique ne souffre pas d'amour-propre. La foule entoure la maison où est le Sauveur, tous les passages sont fermés, l'entrée encombrée. Peu importe ! On l'introduira par le toit, il en est content : l'amour est tellement habile, la charité tellement ingénieuse ! « Celui qui cherche trouve ; à celui qui frappe, on ouvre la porte. » (Mt 7,8) Ce malade ne dira pas à ses amis qui le portent : « Qu'allez-vous faire ? Pourquoi tant de trouble ? Pourquoi cet empressement ? Attendons que la maison soit libre et que tout le monde soit parti. Alors nous pourrons nous présenter à Jésus laissé presque seul... » Non, le paralytique ne pense rien de semblable ; c'est une gloire pour lui que d'avoir un grand nombre de témoins de sa guérison.







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