24 janvier 2018

Evangile du jour


Mercredi 24 janvier 2018

Le mercredi de la 3e semaine du temps ordinaire

St François de Sales, docteur de l'Église (1567-1622)

Commentaire du jour
Saint Josémaria Escriva de Balaguer : Semer dans le monde entier

Mc 4,1-20.

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :
« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n'avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
et lorsque le soleil s'est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.
Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l'ont étouffé, et il n'a pas donné de fruit.
Mais d'autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l'interrogeaient sur les paraboles.
Il leur disait : « C'est à vous qu'est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.
Et ainsi, comme dit le prophète : "Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon." »
Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur sème la Parole.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l'entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
mais ils n'ont pas en eux de racine, ce sont les gens d'un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.
Et il y en a d'autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole,
mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l'accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 28 mai 1964, jour de la Fête-Dieu (Es Cristo que pasa ; trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p.269)

Semer dans le monde entier

« Voici que le semeur est sorti pour semer. » La scène est d'actualité. Aujourd'hui le semeur divin sème encore sa semence à la volée. L'œuvre de salut continue de se réaliser, et le Seigneur veut se servir de nous ; il désire que nous, les chrétiens, nous ouvrions à son amour tous les chemins de la terre ; il nous invite à propager son message divin, par la doctrine et par l'exemple, jusqu'aux confins du monde. Il nous demande, à nous, citoyens de la société qu'est l'Église, et citoyens de la société civile, d'être chacun un autre Christ dans l'accomplissement fidèle de ses devoirs, en sanctifiant son travail professionnel et les obligations de son état.

Si nous considérons ce monde qui nous entoure, et que nous aimons parce qu'il est l'œuvre de Dieu, nous y verrons se réaliser la parabole : la parole de Jésus est féconde, elle suscite en de nombreuses âmes la soif de se donner et d'être fidèles. La vie et le comportement de ceux qui servent Dieu ont modifié l'histoire, et même beaucoup de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur sont mus, peut-être sans le savoir, par des idéaux dont l'origine se trouve dans le christianisme.

Nous voyons aussi qu'une partie de la semence tombe dans la terre stérile, ou parmi les épines et les broussailles ; qu'il y a des cœurs qui se ferment à la lumière de la foi. Si les idéaux de paix, de réconciliation, de fraternité sont acceptés et proclamés, ils sont trop souvent démentis par les faits. Quelques-uns s'acharnent en vain à bâillonner la voix de Dieu, en ayant recours, pour empêcher sa diffusion, soit à la force brutale, soit à une arme moins bruyante mais peut-être plus cruelle parce qu'elle insensibilise l'esprit : l'indifférence.







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