17 janvier 2018

Evangile du jour


Mercredi 17 janvier 2018

Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire

St Antoine, abbé (251-356), Ste Roseline, prieure (1263-1329)

Commentaire du jour
Sainte Gertrude d'Helfta : « On observait Jésus...pour l'accuser »

Mc 3,1-6.

En ce temps-là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat. C'était afin de pouvoir l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. »
Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n° 7, Tierce ; SC 127 (trad. SC p. 269 rev.)

« On observait Jésus...pour l'accuser »

À l'heure de la prière, mets-toi en présence de la paix et de l'amour... : ô paix de Dieu qui surpasses tout sentiment (Ph 4,7), plaisante et agréable, douce et préférable à tout, partout où tu pénètres règne une sécurité imperturbable. Toi seule as le pouvoir de mettre un frein à la colère du souverain ; tu ornes le trône du roi par la clémence ; tu illumines le royaume de la gloire par la pitié et la miséricorde. De grâce, prends en main ma cause, à moi le coupable et l'indigent... Voici que déjà le créancier se tient à la porte... il n'est pas prudent pour moi de lui parler, puisque je n'ai pas de quoi payer ma dette. Très doux Jésus, ma paix, combien de temps garderas-tu le silence ?... De grâce, maintenant du moins parle pour moi, disant ce mot charitable : « Moi, je la rachèterai ». Toi, tu es assurément le refuge de tous les pauvres. Tu ne passes auprès de personne sans lui donner le salut. Toi, jamais tu n'as laissé partir celui qui s'était réfugié près de toi, sans qu'il soit réconcilié...

De grâce, mon amour, mon Jésus, à cette heure de la journée tu as été flagellé pour moi, couronné d'épines, abreuvé pitoyablement de souffrances. Tu es mon vrai roi, hors de toi je ne connais personne. Tu t'es fait l'opprobre des hommes, abject et repoussant comme un lépreux (Is 53,3) jusqu'à ce que la Judée refuse de te reconnaître comme son roi (Jn 19,14-15). Par ta grâce, que moi au moins je te reconnaisse comme mon roi ! Mon Dieu, donne-moi cet innocent, si tendrement aimé, mon Jésus, qui pour moi « a payé » si pleinement « ce qu'il n'avait pas dérobé » (Ps 68,5) ; donne-le-moi pour être l'appui de mon âme. Que je le reçoive dans mon cœur ; que par l'amertume de ses douleurs et de sa Passion il réconforte mon esprit...







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