02 juillet 2014

Evangile du jour


mercredi 02 juillet 2014

Le mercredi de la 13e semaine du temps ordinaire

St François (Francesco) de Geronimo, prêtre s.j. (1642-1716), Bx Pierre de Luxembourg, évêque de Metz (1369-1387)

Commentaire du jour
Concile Vatican II: La liberté humaine : « les gens le supplièrent de partir de leur région »

Mt 8,28-34.

Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre ; ils étaient si méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu'ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? »
Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. »
Il leur répondit : « Allez-y. » Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 13

La liberté humaine : « les gens le supplièrent de partir de leur région »

      Établi par Dieu dans un état de justice, l'homme, séduit par le Malin, a abusé de sa liberté dès le début de l'histoire en se dressant contre Dieu et en désirant parvenir à sa fin en dehors de Dieu. Alors qu'ils avaient connu Dieu, « ils ne lui ont pas rendu la gloire qui convient à un Dieu..., mais les ténèbres ont rempli leur cœur sans intelligence », et « ils ont servi la créature plutôt que le Créateur » (Rm 1,21s). Notre propre expérience confirme ce que la Révélation divine nous fait connaître ainsi. Car l'homme, s'il examine son cœur, se découvre enclin aussi au mal et emmêlé dans des maux multiples qui ne peuvent pas venir de son Créateur, qui est bon. Refusant souvent de reconnaître Dieu comme son origine, l'homme a, par le fait même, brisé l'ordre juste qui l'orientait à sa fin ultime, et, en même temps, il a rompu toute harmonie, par rapport à lui-même, par rapport aux autres hommes et par rapport à toute la création.


      C'est donc en lui-même que l'homme est divisé. C'est pourquoi toute la vie des hommes, individuelle et collective, se manifeste comme une lutte, combien dramatique, entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres. Bien plus, l'homme se découvre incapable par lui-même de vaincre les assauts du mal de façon efficace ; et ainsi chacun se sent comme chargé de chaînes. Mais le Seigneur en personne est venu pour restaurer l'homme dans sa liberté et sa force, le rénovant intérieurement, et jetant dehors « le prince de ce monde » (Jn 12,31), qui le retenait dans l'esclavage du péché. Quant au péché, il amoindrit l'homme lui-même en l'empêchant d'atteindre sa plénitude.


      La vocation sublime de l'homme, comme sa profonde misère, dont tous font l'expérience, trouvent leur signification ultime à la lumière de cette Révélation.







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