23 août 2013

Evangile du jour


vendredi 23 août 2013

Le vendredi de la 20e semaine du temps ordinaire

Ste Rose de Lima, vierge (1586-1617)

Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : Le grand commandement

Mt 22,34-40.

Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Château intérieur, Cinquième demeure, ch. 3

Le grand commandement

      Dieu ne demande de nous que deux choses : que nous l'aimions et que nous aimions notre prochain. Voilà quel doit être le but de nos efforts. Si nous accomplissons ces deux choses d'une manière parfaite, nous faisons sa volonté, et nous sommes unis à lui. Mais que nous sommes loin de remplir ces deux devoirs d'une manière digne d'un Dieu si grand ! Qu'il daigne nous accorder sa grâce, afin que nous méritions d'y parvenir, car c'est en notre pouvoir, si nous le voulons.

      Le moyen le plus sûr, à mon avis, de savoir si nous observons ces deux préceptes, c'est de voir si nous aimons véritablement le prochain. Aimons-nous Dieu ? Nous ne pouvons pas en avoir la certitude, bien que nous en ayons des indices très sérieux. Mais nous pouvons savoir sûrement si nous aimons le prochain. Soyez certaines que plus vous découvrirez en vous de progrès dans l'amour du prochain, plus vous serez avancées dans l'amour de Dieu. L'amour que notre Seigneur nous porte est si grand qu'en retour de celui que nous avons pour le prochain, il fait croître de mille manières celui que nous avons pour lui-même ; je n'ai aucun doute là-dessus. Voilà pourquoi il est très important de bien considérer comment nous aimons le prochain ; si c'est parfaitement, nous pouvons être en repos. Car, à mon avis, notre nature est si mauvaise que, si notre amour pour le prochain ne prenait ses racines dans l'amour même de Dieu, il ne pourrait pas devenir parfait en nous.







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