22 août 2013

Evangile du jour


jeudi 22 août 2013

Le jeudi de la 20e semaine du temps ordinaire
Ste Marie Reine - mémoire

St Philippe (Filippo) Benizi, prêtre o.s.m. (1233-1285)

Commentaire du jour
Saint Nersès Snorhali : « Venez au repas de noce »

Mt 22,1-14.

Jésus disait en paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas est prêt, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez au repas de noce. '
Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : 'Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce. '
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce,
et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? ' L'autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. '
Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien
Jésus, Fils unique du Père, §683-687 ; SC 203 (trad. SC p. 172 rev.)

« Venez au repas de noce »

À tes noces divinesQue le Père a préparées pour toi, ô Fils unique,La voix de tes serviteurs m'a appelé moi aussi,Pour que je me réjouisse en des joies ineffables,Déjà ici-bas dans le mystère de ton autelEt un jour là-haut dans la ville céleste (Ap 21,2s)En une allégresse éternelle,Inexprimable et immuable.Mais parce que je ne porte pas l'habit splendide,Digne de la salle des noces,Car j'ai sali celui de la fontaine sacrée du baptêmePar les péchés noirs de l'âme,Ô Seigneur insondable...,Revêts-moi maintenant de nouveau de toi (cf Ga 3,27),Et rends sa splendeur d'autrefoisÀ ma robe première maintenant salie.Pour que je n'entende pas ta voix, Seigneur,Prononcer le nom d'« ami » avec l'expression digne de pitié,Et que je ne sois point comme lui jetéDans l'abîme pour toujours.







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