15 août 2013

Evangile du jour


jeudi 15 août 2013



St Tarcisius, acolyte et martyr de l'Eucharistie, St Hyacinthe, prêtre o.p. à Cracovie († 1257), St Stanisław Kostka, novice s.j. († 1568)

Commentaire du jour
Concile Vatican II: Marie, signe d'espérance certaine et de consolation pour le Peuple de Dieu en marche

Lc 1,39-56.

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église « Lumen gentium », § 68-69

Marie, signe d'espérance certaine et de consolation pour le Peuple de Dieu en marche

      La Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle, au terme de sa vie terrestre, a été élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps, et elle a été exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs (Ap 19,16) et vainqueur du péché et de la mort... Tout comme la Mère de Jésus, déjà glorifiée au ciel en son corps et en son âme, est l'image et le commencement de ce que sera l'Église en sa forme achevée dans le monde à venir, de même sur cette terre, jusqu'à l'avènement du jour du Seigneur (2P 3,10), Marie brille comme un signe d'espérance certaine et de consolation devant le Peuple de Dieu en marche.

      C'est une grande joie et une grande consolation pour ce saint Concile de voir, parmi les frères séparés aussi, qu'il n'en manque pas qui rendent à la Mère du Seigneur et Sauveur l'honneur qui lui est dû, en particulier chez les Orientaux, qui dans un élan fervent et d'une âme pleine de dévotion, se montrent unis dans le culte rendu à la Mère de Dieu toujours Vierge. Que tous les chrétiens adressent avec instance des prières à la Mère de Dieu et à la Mère des hommes, afin que celle qui a entouré de ses prières les débuts de l'Église (Ac 1,14), maintenant qu'elle est exaltée au-dessus de tous les bienheureux et de tous les anges, intercède encore auprès de son Fils, dans la communion de tous les saints, jusqu'à ce que toutes les familles des peuples, qu'elles soient marquées du nom chrétien ou qu'elles ignorent encore leur Sauveur, aient le bonheur de se rassembler dans la paix et la concorde en un seul Peuple de Dieu pour la gloire de la très sainte et indivisible Trinité.  







Aucun commentaire: