29 décembre 2012

Evangile du jour

samedi 29 décembre 2012
5e jour dans l'Octave de Noël

St Thomas Becket, archevêque et martyr († 1170)



Commentaire du jour
Liturgie byzantine : « Syméon les bénit »

Les lectures du jour

Lc 2,22-35.


Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Liturgie byzantine
Hymne acathiste à la Mère de Dieu (7e siècle), Ikos 9-16

« Syméon les bénit »

      Les mages, qui savent lire les signes des astres, ont reconnu dans
les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; ils ont adoré leur Maître,
qui a pris la condition d'esclave (Ph 2,7). En lui offrant leurs présents,
ils chantent à la Toute-Bénie :

Réjouis-toi, mère de la Lumière sans déclin
Réjouis-toi, reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi, en qui s'éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi, flambeau qui nous montre la Trinité

Réjouis-toi, car tu as chassé le tyran de son royaume
Réjouis-toi, tu nous montres le Christ Seigneur, Ami des hommes (Sg 1,6)
Réjouis-toi, en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi, tu nous donnes d'être libérés de nos œuvres du néant

Réjouis-toi, en qui s'éteint le culte du feu païen
Réjouis-toi, en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi, tu conduis les croyants vers le Christ, Sagesse de Dieu (1Co
1,24)
Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi, Épouse inépousée...

      Quand Syméon était sur le point de quitter ce monde, toi Seigneur, tu
lui as été présenté comme un petit enfant. Mais il a reconnu en toi la
perfection de la divinité, et plein d'admiration pour toi, qui n'as pas de
fin, il s'est écrié : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »...

      Sans cesser d'être Dieu, le Verbe que rien ne peut contenir a pris
chair dans notre condition humaine. Sans quitter les réalités d'en haut, il
est venu habiter le monde d'en bas, descendant tout entier dans le sein
d'une Vierge digne d'acclamation :

Réjouis-toi, temple du Dieu de toute immensité
Réjouis-toi, porche du mystère caché depuis les siècles
Réjouis-toi, incroyable nouvelle pour les incroyants
Réjouis-toi, Bonne Nouvelle pour les croyants

Réjouis-toi, char de celui qui siège sur les Chérubins (Ps 79,2)
Réjouis-toi, trône de celui qui surpasse les Séraphins (cf Is 6,2)
Réjouis-toi, en qui les contraires sont conduits à l'unité
Réjouis-toi, en qui se joignent la virginité et la maternité

Réjouis-toi, en qui la transgression reçoit le pardon
Réjouis-toi, en qui le Paradis s'ouvre à nouveau
Réjouis-toi, clef du Royaume du Christ et porte du ciel
Réjouis-toi, espérance des biens éternels

Réjouis-toi, Épouse inépousée

      Tous les anges dans le ciel ont été frappés de stupeur devant ton
Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que les hommes n'ont jamais vu, tu
t'es rendu visible aux mortels et tu as demeuré parmi nous (Jn 1,18.14).
Tous nous t'acclamons : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: