12 décembre 2012

Evangile du jour

mercredi 12 décembre 2012
Le mercredi de la 2e semaine de l'Avent

Notre Dame de Guadalupe (1531)
Bx Jacques (Giacomo) de Viterbe, évêque



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Je suis doux et humble de cœur »

Les lectures du jour

Mt 11,28-30.


En ce temps-là, Jésus prit la parole : " Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie à la mémoire de saint Bassus, 2 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 115 rev.)

« Je suis doux et humble de cœur »

  Aujourd'hui encore, le Christ est pour nous un maître plein de
douceur et d'amour.... Voyez comment il agit. Il se montre compatissant
pour le pécheur qui mérite pourtant ses rigueurs. Ceux qui provoquent sa
colère devrait être anéantis, mais il adresse aux hommes coupables des
paroles pleines de douceur : « Venez à moi, devenez mes disciples, car je
suis doux et humble de cœur ». Dieu est humble ; l'homme, orgueilleux. Le
juge se montre clément ; le malfaiteur, arrogant. L'artisan dit des paroles
d'humilité ; l'argile discourt à la manière d'un roi (cf Is 29,16; 45,9). «
Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. »
Il n'apporte pas le fouet pour châtier, mais le remède pour guérir.

Songez donc à sa bonté inexprimable. Allez-vous refuser votre amour
au Maître qui jamais ne frappe et votre admiration au juge qui implore pour
le coupable ? Ses paroles si simples ne peuvent pas vous laisser
insensibles : « Je suis le Créateur et j'aime mon œuvre ; je suis l'artisan
et je prends soin de celui que j'ai formé (cf Gn 2,7). Si je ne voulais me
soucier que de ma dignité, je ne relèverais pas l'homme déchu. Si je ne
traitais pas sa maladie incurable avec des remèdes appropriés, jamais il ne
pourrait recouvrer la santé. Si je ne le réconfortais pas, il mourrait. Si
je ne faisais que le menacer, il périrait. Il gît sur le sol, mais je vais
lui mettre le baume de la bonté (cf Lc 10,34). Ému de compassion, je
m'abaisse profondément pour le relever de sa chute. Celui qui se tient
debout ne pourrait pas relever un homme couché par terre sans s'incliner
pour lui tendre la main. ' Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis
doux et humble de cœur ' ».      




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