25 décembre 2012

Evangile du jour

mardi 25 décembre 2012
Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)

Nativité du Seigneur
Bx Pierre le Vénérable, abbé de Cluny († 1156),  St Albert (Albertynki Adam) Chmielowski, religieux



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Et le Verbe s'est fait chair »

Les lectures du jour

Jn 1,1-18.


Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
3ème sermon pour la Nativité ; SC 166 (trad. SC p. 187 rev.)

« Et le Verbe s'est fait chair »

      « Un enfant est né pour nous » (Is 9,5). Oui, vraiment pour nous, car
ce n'est ni pour lui, ni pour les anges. Non pas pour lui : cette naissance
en effet ne lui donnait ni l'existence ni une existence meilleure, puisque,
avant de naître dans le temps, il était de toute éternité et était pour
lui-même son bonheur parfait, Dieu parfait né du Dieu parfait (cf Credo)...
Étant Dieu né de Dieu pour lui-même, il est né petit enfant pour nous. En
quelque sorte, il se quittait lui-même et franchissait d'un bond les anges
pour venir jusqu'à nous et devenir l'un de nous. « S'anéantissant lui-même
» et s'abaissant au-dessous des anges (Ph 2,7; He 2,7), il se faisait notre
égal. Alors que par sa naissance éternelle, il était son propre bonheur et
celui des anges, par sa naissance en ce monde pour nous, il s'est fait
notre rédemption, car il nous voyait peiner seuls sous le défaut originel
de notre propre naissance.

      Jésus enfant, ta naissance est notre bonheur : qu'elle est digne de
notre amour ! Elle redresse notre naissance à tous, restaure notre
condition, fait disparaître notre blessure, déchire la sentence qui
condamnait notre nature (Col 2,14). Désormais ceux qui s'affligeaient d'une
naissance qui leur présageait de la peine peuvent renaître comblés de
bonheur. Car « à tous ceux qui t'ont reçu tu as donné le pouvoir de devenir
enfants de Dieu » (Jn 1,12)... Par ta nativité, toi à la fois Dieu et fils
de l'homme ! Par elle « nous avons accès à cette grâce en laquelle nous
sommes établis, et nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire
» des enfants de Dieu  (Rm 5,2). Quel admirable échange ! Assumant notre
chair, tu nous fais don de ta divinité...; vidé de toi-même, tu nous as
comblés.




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