11 décembre 2012

Evangile du jour

mardi 11 décembre 2012
Le mardi de la 2e semaine de l'Avent

Ste María Maravillas de Jesús Pidal y Chico de Guzmán, carmélite et fondatrice,  St Damase I, Pape  (37ème) de 366 à 384 († 384)



Commentaire du jour
Saint Jean de Damas : « Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu »

Les lectures du jour

Mt 18,12-14.


Jésus disait à ses disciples : " Que pensez-vous de ceci? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée?
Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l'Église
Exposé de la foi orthodoxe 1 ; PG 95, 417-419 (trad. bréviaire 04/12)

« Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu »

      C'est toi, Seigneur, qui m'as fait naître de mon père, qui m'as formé
dans le sein de ma mère (Ps 138,13) ; c'est toi qui m'as fait venir à la
lumière comme un petit enfant tout nu, car les lois de notre nature
obéissent perpétuellement à tes ordres. C'est toi qui as préparé par la
bénédiction de l'Esprit Saint ma création et mon existence, non par la
volonté de l'homme ou le désir de la chair (Jn 1,13), mais par ta grâce
inexprimable. Tu as préparé ma naissance par une prévenance qui dépasse les
lois de notre nature. Tu m'as fait venir à la lumière en m'adoptant pour
ton fils (Ga 4,5), et tu m'as inscrit parmi les membres de ton Église
sainte et immaculée.

      C'est toi qui m'as nourri du lait spirituel, c'est-à-dire du lait de
tes paroles divines. C'est toi qui m'as fortifié par un aliment solide : le
corps de Jésus Christ notre Dieu, ton Fils unique, le très saint, et tu
m'as enivré à la coupe divine, c'est-à-dire la coupe de son sang qui fait
vivre, et qu'il a répandu pour le salut du monde entier.

     Tu nous as aimés, Seigneur, et tu as donné ton Fils à notre place pour
notre rachat qu'il a entrepris volontairement et sans résistance... Ainsi,
ô Christ, mon Dieu, tu t'es abaissé pour me porter sur tes épaules, brebis
égarée (Lc 15,5), et tu m'as placé dans un pâturage verdoyant (Ps 22,2) ;
tu m'as désaltéré aux sources de la vraie doctrine (ibid.) par
l'intermédiaire de tes pasteurs dont tu étais toi-même le berger avant de
leur confier ton troupeau.




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