07 décembre 2015

Evangile du jour


lundi 07 décembre 2015

Lundi de la 2e semaine de l'Avent

St Ambroise, évêque et docteur de l'Église († 397), St Charles  Garnier, prêtre s.j. et martyr (1606-1649)

Commentaire du jour
Saint Aelred de Rievaulx : « Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

Lc 5,17-26.

Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l'assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l'œuvre pour lui faire opérer des guérisons.
Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus.
Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.
Voyant leur foi, il dit : « Homme, tes péchés te sont pardonnés. »
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner : « Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes ! Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ?»
Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit : « Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? Dire : "Tes péchés te sont pardonnés", ou dire : "Lève-toi et marche" ?
Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a autorité sur la terre pour pardonner les péchés, – Jésus s'adressa à celui qui était paralysé – je te le dis, lève-toi, prends ta civière et retourne dans ta maison. »
À l'instant même, celui-ci se releva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s'en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd'hui ! »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), moine cistercien
Sermon pour la Nativité

« Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? »

      O malheureux Adam ! Que cherchais-tu de plus que la présence divine ? Mais, ingrat, te voilà ruminant ton méfait : « Non, je serai comme Dieu ! » (cf Gn 3,5) Quel orgueil intolérable ! Tu viens d'être fait d'argile et de boue et, dans ton insolence, tu veux être semblable à Dieu ? ... C'est ainsi que l'orgueil a engendré la désobéissance, cause de notre malheur...


      Quelle humilité pourrait compenser un tel orgueil ? Quelle obéissance d'homme pourrait racheter une telle faute ? Captif, comment l'homme pourrait-il libérer un captif ; impur, comment pourrait-il libérer un impur ? Ta créature va-t-elle donc périr, mon Dieu ? « Oublierais-tu d'avoir pitié ? Renfermerais-tu ta bonté dans ta colère ? » (Ps 76,10) Oh, non ! « —Mes pensées sont des pensées de paix, et non de malheur », dit le Seigneur (Jr 29,11).


      Hâte-toi donc, Seigneur ; viens vite ! Vois les larmes des pauvres ; vois, « la plainte des captifs monte jusqu'à toi » (Ps 78,11). Quel temps de bonheur, quel jour aimable et désiré, quand la voix du Père s'écrie : « A cause de la misère des malheureux et des larmes des pauvres, maintenant je me lève » (Ps 11,6)... Oui, « Viens nous sauver, Seigneur, viens toi-même, car il n'y a plus de saints » (Ps 11,2).







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