29 décembre 2015

Evangile du jour


mardi 29 décembre 2015

5e jour dans l'Octave de Noël

St Thomas Becket, archevêque et martyr († 1170), St David fils de Jessé le Bethléémite, IIe roi d'Israël

Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse : Au soir de la vie, entrer dans la lumière

Lc 2,22-35.

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : « Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : « un couple de tourterelles ou deux petites colombes. »
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l'Esprit Saint l'annonce qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l'action de l'Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l'enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d'un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d'un grand nombre. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Vie de sainte Macrine, 23-25 ; SC 178 (trad. SC p. 217s) ;  Phos hilaron

Au soir de la vie, entrer dans la lumière

      Le soleil s'inclinait vers le couchant. Mais la ferveur de ma sœur Macrine de fléchissait pas ; plus elle s'approchait du départ, plus elle se hâtait d'aller vers son bien-aimé... Elle ne s'adressait plus à nous qui étions présents, mais à celui-là seul vers qui elle tenait les yeux incessamment fixés... : « C'est toi, Seigneur, qui as abrogé pour nous la crainte de la mort. C'est toi qui pour nous as fait du terme de la vie d'ici-bas le commencement de la vie véritable. C'est toi qui pour un temps laisses nos corps se reposer pour une dormition, et qui les réveilles à nouveau ' au son de la trompette '. C'est toi qui donnes à la terre notre glaise en dépôt, celle que tu as façonnée de tes mains, et c'est toi qui fais revivre à nouveau ce que tu lui as donné, en transformant par l'immortalité et la beauté ce qui en nous est mortel et difforme...


      « Dieu éternel, ' vers toi je me suis élancée dès le sein de ma mère '. Toi que mon âme a aimé de toute sa force, à qui j'ai consacré ma chair et mon âme depuis ma jeunesse, mets auprès de moi un ange lumineux qui me conduise par la main au lieu du rafraîchissement, là où se trouve ' l'eau du repos ', dans le sein des saints patriarches. Toi qui as...rendu au paradis l'homme crucifié avec toi et qui s'était confié à ta miséricorde, de moi aussi ' souviens-toi dans ton royaume ', car moi aussi j'ai été crucifiée avec toi... Que je sois trouvée devant ta face ' sans tache ni ride ' ; que mon âme entre tes mains soit accueillie...'comme un encens devant ta face ' »...


      Là-dessus, comme le soir était venu, quelqu'un apporta une lampe. Macrine alors ouvrit les yeux et dirigea son regard vers sa lueur, manifestant son désir de dire la prière d'action de grâces de la lampe. Mais la voix lui manqua... ; elle eut un profond soupir et cessa tout à la fois sa prière et sa vie.


       *              *             *

      « Joyeuse lumière de la sainte gloire du Père céleste, immortel, saint et bienheureux Jésus Christ. Parvenus au déclin du soleil, contemplant la clarté du soir, nous chantons le Père, le Fils et le Saint Esprit de Dieu. Tu es digne d'être toujours chanté pas des voix sanctifiées, Fils de Dieu qui donnes la vie. Tout l'univers te rend gloire ! » (l'hymne d'action de grâces pour la lampe dans les vêpres byzantines)


(Références bibliques : 1Co 15,52; Gn 2,7; Ps 21,11; 22,2  Lc 16,22; 23,42; Ep 5,27; Ps 140,2)







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