04 février 2014

Evangile du jour


mardi 04 février 2014

Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Raban surnommé Maure, évêque († 856), Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice († 1505)

Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Lève-toi »

Mc 5,21-43.

Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours du 02/04/1987 aux jeunes du Chili (trad. DC 1939, p. 481)

« Lève-toi »

      Chers jeunes, seul le Christ peut donner la vraie réponse à toutes vos difficultés ! Le monde a besoin de votre réponse personnelle aux paroles de vie du maître : « Je te le dis, lève-toi ! » Nous voyons comment Jésus vient à la rencontre de l'humanité dans les situations les plus difficiles et les plus pénibles. Le miracle accompli dans la maison de Jaïre nous montre son pouvoir sur le mal. Il est le Seigneur de la vie, le vainqueur de la mort… Cherchez le Christ ! Regardez vers le Christ ! Vivez en Christ ! Tel est mon message : « Que Jésus soit la pierre angulaire (Ep 2,20) de vos vies et de la nouvelle civilisation que vous aurez à construire dans un esprit de solidarité généreuse et de partage. Il ne peut pas y avoir d'authentique croissance humaine dans la paix et la justice, dans la vérité et la liberté, sans la présence du Christ et de sa force salvatrice. »



      Que signifie construire votre vie sur le Christ ? Cela signifie se laisser prendre par son amour. Un amour qui demande cohérence dans le comportement, qui exige que l'on adapte sa conduite à la doctrine et aux commandements de Jésus Christ et de son Église, un amour qui remplit nos vies d'un bonheur et d'une paix que le monde ne peut pas donner (Jn 14,27), même s'il en a tant besoin. N'ayez pas peur des exigences de l'amour du Christ. Craignez, au contraire, la pusillanimité, la légèreté, la recherche de vos intérêts propres, l'égoïsme, tout ce que veut faire taire la voix du Christ qui, s'adressant à chacun d'entre nous, répète : « Je te le dis, lève-toi. »


      Regardez vers le Christ avec courage, contemplant sa vie à travers une calme lecture de l'Évangile ; en vous entretenant avec lui avec confiance dans l'intimité de la prière, dans les sacrements, spécialement dans la sainte eucharistie… Si vous vous entretenez avec le Christ, vous entendrez vous aussi au plus intime de votre âme les exigences du Seigneur, ses continuels encouragements. Jésus continue à s'adresser à vous et à vous répéter : « Je te le dis, lève-toi. »







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