12 février 2014

Evangile du jour


mercredi 12 février 2014

Le mercredi de la 5e semaine du temps ordinaire

Sts Martyrs d'Abitène - commémoraison - († 304)

Commentaire du jour
Saint Raphaël Arnaiz Baron : « Dieu, crée pour moi un cœur pur » (Ps 50,12)

Mc 7,14-23.

Jésus appela la foule et lui dit : " Ecoutez-moi tous, et comprenez bien.
Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur. »

Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique.
Alors il leur dit : « Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre ? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur,
parce que cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.
Il leur dit encore : « Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur.
Car c'est du dedans, du cœur de l'homme, que sortent les pensées perverses : inconduite, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure.
Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol
Écrits spirituels, 04/03/1938 (trad. Cerf 2008, p. 374)

« Dieu, crée pour moi un cœur pur » (Ps 50,12)

      Que les savants viennent, demandant où est Dieu. Dieu se trouve là où le savant, avec toute la science orgueilleuse, ne peut pas arriver. Dieu se trouve dans le cœur détaché, dans le silence de la prière, dans la souffrance comme sacrifice volontaire, dans le vide du monde et de ses créatures. Dieu est dans la croix et, tant que nous n'aimerons pas la croix, nous ne le verrons pas, nous ne le sentirons pas. Taisez-vous, les hommes, qui n'arrêtez pas de faire du bruit !


      Ah, Seigneur, qu'est-ce que je suis heureux dans ma retraite ! Comme je t'aime, dans ma solitude ! Comme je voudrais t'offrir ce que je n'ai plus, car j'ai tout donné ! Demande-moi, Seigneur. Mais que puis-je te donner ? Mon corps, tu l'as déjà, il est à toi ; mon âme, Seigneur, vers quoi soupire-t-elle, si ce n'est vers toi, pour qu'à la fin tu finisses par la prendre ? Mon cœur est aux pieds de Marie, pleurant d'amour, et sans plus rien vouloir que toi.


      Ma volonté : par hasard, Seigneur, je désire ce que tu ne désires pas ? Dis-le-moi ; dis-moi, Seigneur, quelle est ta volonté et je mettrai la mienne à  l'unisson. J'aime tout ce que tu m'envoies et me donnes, aussi bien la santé que la maladie, aussi bien être ici qu'être là, aussi bien être une chose qu'une autre ; ma vie, prends-la, Seigneur, quand tu voudras. Comment ne pas être heureux ainsi ? Si le monde et les hommes savaient. Mais ils ne sauront pas, ils sont très occupés avec leurs intérêts, ils ont le cœur très plein de choses qui ne sont pas Dieu.







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