18 février 2014

Evangile du jour


mardi 18 février 2014

Le mardi de la 6e semaine du temps ordinaire

Ste Bernadette Soubirous, vierge (1844-1879)

Commentaire du jour
Sainte Gertrude d'Helfta : « Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »

Mc 8,14-21.

Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque.
Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode ! »
Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain.
Il s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ?
Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ?
Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
- Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n° 5 ; SC 127 (trad. cf SC p. 159 rev.)

« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »

      « Dieu, mon Dieu, je te cherche dès l'aurore » (Ps 62,2 Vulg)… Ô lumière très sereine de mon âme, matin resplendissant, deviens enfin en moi lever du jour ; brille sur moi avec tant de clarté que « dans ta lumière je contemple la lumière » (Ps 35,10). Que par toi ma nuit soit changée en jour. Mon matin très aimé, que par amour de ton amour je tienne pour rien et vanité tout ce qui n'est pas toi.  Visite-moi dès le point du jour, pour me transformer soudain en toi tout entière… Détruis ce qui est de moi ; fais que je passe totalement en toi de sorte que jamais plus je ne puisse me retrouver en moi pour ce temps limité, mais que je demeure étroitement unie à toi pour l'éternité…


      Quand serai-je rassasiée par une beauté si grande et si éclatante ? Toi Jésus, magnifique Étoile du matin (Ap 22,16), resplendissante de la clarté divine, quand serai-je illuminée par ta présence ? Splendeur si digne d'amour, quand me rassasieras-tu de toi ? Oh, si seulement ici-bas je pouvais percevoir tant soit peu les rayons délicats de ta beauté…, avoir au moins un avant-goût de ta douceur, et te savourer par avance, toi qui es mon héritage de choix (cf Ps 15,5)… Tu es le miroir resplendissant de la sainte Trinité qu'il est permis de contempler de l'œil d'un cœur pur (Mt 5,8) : là-haut face à face, ici-bas dans un reflet seulement.







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