07 janvier 2014

Evangile du jour


mardi 07 janvier 2014

Mardi du temps de Noël après l'Épiphanie

St Raymond de Peñafort, prêtre o.p. (1175-1275), St André Bessette, frère c.s.c. (1845-1937)

Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique: « Je suis le pain de vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim » (Jn 6, 35)

Mc 6,34-44.

Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.
Déjà l'heure était avancée ; ses disciples s'étaient approchés et lui disaient : « L'endroit est désert et il est déjà tard.
Renvoie-les, qu'ils aillent dans les fermes et les villages des environs s'acheter de quoi manger. » Il leur répondit :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Allons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter du pain et leur donner à manger ? »
Jésus leur demande : « Combien avez-vous de pains ? Allez voir. » S'étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »
Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte.
Ils s'assirent en rond par groupes de cent et de cinquante.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction, rompit les pains, et il les donnait aux disciples pour qu'ils les distribuent. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous.
Tous mangèrent à leur faim.
Et l'on ramassa douze paniers pleins de morceaux de pain et de poisson.
Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Catéchisme de l'Église catholique
§1373-1380

« Je suis le pain de vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim » (Jn 6, 35)

      « Le Christ Jésus qui est mort, qui est ressuscité, qui est à la droite de Dieu, qui intercède pour nous » (Rm 8,34) est présent de multiples manières à son Église : dans sa Parole, dans la prière de son Église, « là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom » (Mt 18,20), dans les pauvres, les malades, les prisonniers (Mt 25,31s), dans ses sacrements dont il est l'auteur, dans le sacrifice de la messe et en la personne du ministre. Mais « au plus haut point [il est présent] sous les espèces eucharistiques » (Vatican II SC 7).


      Le mode de présence du Christ sous les espèces eucharistiques est unique... Dans le très saint sacrement de l'eucharistie sont « contenus vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang conjointement avec l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus Christ… » (Concile de Trente). « Cette présence, on la nomme ' réelle ', non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas ' réelles ', mais par excellence parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Dieu et homme, se rend présent tout entier » (Pape Paul VI)…


      Le culte de l'eucharistie : « L'Église catholique a rendu et continue de rendre ce culte d'adoration qui est dû au sacrement de l'eucharistie non seulement durant la messe, mais aussi en dehors de sa célébration : en conservant avec le plus grand soin les hosties consacrées, en les présentant aux fidèles pour qu'ils les vénèrent avec solennité, en les portant en procession » (Paul VI)… Il est hautement convenable que le Christ ait voulu rester présent à son Église de cette façon unique. Puisque le Christ allait quitter les siens sous sa forme visible…, il voulait que nous ayons le mémorial de l'amour dont il nous a aimés « jusqu'à la fin » (Jn 13,1), jusqu'au don de sa vie. En effet, dans sa présence eucharistique il reste mystérieusement au milieu de nous comme celui qui nous a aimés et qui s'est livré pour nous (Ga 2,20)…, sous les signes qui expriment et communiquent cet amour.







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