02 janvier 2014

Evangile du jour


jeudi 02 janvier 2014

Férie du temps de Noël (2 janv.)

St Basile le Grand, docteur de l'Église († 379), St Grégoire de Nazianze, docteur de l'Église († 389)

Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : ' Aplanissez le chemin du Seigneur ' »

Jn 1,19-28.

Voici quel fut le témoignage de Jean Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? »
Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »
Ils lui demandèrent : « Qui es-tu donc ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Non. - Alors es-tu le grand Prophète ? » Il répondit : « Ce n'est pas moi. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, certains des envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas :
c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »
Tout cela s'est passé à Béthanie-de-Transjordanie, à l'endroit où Jean baptisait.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
5e sermon pour l'Avent ; SC 166 (trad. SC p. 153 rev.)

« Je suis la voix qui crie à travers le désert : ' Aplanissez le chemin du Seigneur ' »

      « Préparez le chemin du Seigneur. » Frères, même si vous êtes très avancés sur ce chemin..., il n'y a pas de terme à la bonté vers laquelle on progresse. C'est pourquoi le voyageur sage…se dira chaque jour : « Maintenant, je commence »… Ils sont nombreux, « ceux qui errent dans les solitudes »…; aucun d'entre eux ne peut dire : « Maintenant, je commence. »


      « Le commencement de la sagesse, c'est la crainte du Seigneur » : si elle est le commencement de la sagesse, elle est nécessairement aussi le point de départ de la bonne route… C'est elle qui provoque la confession…; c'est elle qui pousse l'orgueilleux au repentir et lui permet d'entendre la voix de celui qui crie dans le désert, qui ordonne de préparer le chemin, qui montre par où il faut commencer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche »…


      Si tu es déjà sur le chemin, ne perds pas ta route, car tu offenserais le Seigneur qui t'a conduit et il te laisserait « errer dans les chemins de ton propre cœur »… Si ton chemin te paraît resserré, regarde le terme auquel il te conduit. Si tu vois ainsi le bout de toute perfection, tu diras tout de suite : « Qu'ils sont larges tes ordres ! » Si ton regard ne va pas jusque là, crois au moins ce que dit Isaïe... : « Ils marcheront par ce chemin, les captifs rachetés par le Seigneur, et ils arriveront à Jérusalem avec des cris de joie. Un bonheur sans fin illuminera leur visage, allégresse et joie les accompagneront, douleur et plainte auront pris fin. » Celui qui pense à ce terme, non seulement trouve que le chemin est large, mais encore il prendra des ailes, de sorte qu'il ne marche plus : il vole vers le but… Que par là vous conduise et vous accompagne celui qui est le chemin de ceux qui courent et la récompense de ceux qui arrivent au but : le Christ Jésus.


(Références bibliques : Ps 76,11 Vulg; 106,4; Pr 1,72; Ps 110,10; Mt 3,2; 4,17; Is 57,17; Mt 7,14; Ps 118,96; Is 35,10; Mt 7,14; Jn 14,6)







Aucun commentaire: