26 janvier 2014

Evangile du jour


dimanche 26 janvier 2014

Troisième dimanche du temps ordinaire

Sts Timothée et Tite, évêques († Ier s.), Bx Gabriele Maria Allegra, missionnaire o.f.m. (1907-1976)

Commentaire du jour
Saint Colomban : « Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »

Mt 4,12-23.

Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée.
Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe :
Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens :
le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée.
A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
12e Instruction spirituelle, 2-3 (trad. bréviaire 28e mar.)

« Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière s'est levée »

Christ, daigne allumer toi-même nos lampes, toi notre Sauveur plein de douceur ; fais-les brûler sans fin dans ta demeure, et recevoir de toi, lumière éternelle, une lumière indéfectible. Que ta lumière dissipe nos propres ténèbres, et que par nous elle fasse reculer les ténèbres du monde. Veuille donc, Jésus, je t'en prie, allumer ma lampe à ta propre lumière, et qu'ainsi, à cette clarté, m'apparaisse le Saint des saints où toi, Prêtre éternel des temps éternels, tu fais ton entrée sous les portiques de ce temple immense (He 9,11s). Qu'à ta lumière je ne cesse de te voir, de tendre vers toi mon regard et mon désir. Alors, dans mon cœur, je ne verrai que toi seul, et en ta présence ma lampe sera toujours allumée et ardente.

Fais-nous la grâce..., puisque nous frappons à ta porte, de te manifester à nous, Sauveur plein d'amour. Te comprenant mieux, puissions-nous n'avoir d'amour que pour toi, toi seul. Sois, nuit et jour, notre seul désir, notre seule méditation, notre pensée continuelle. Daigne répandre en nous assez de ton amour pour que nous aimions Dieu comme il convient. Remplis-nous de ton amour…, pour que nous ne sachions plus rien aimer sinon toi, qui es éternel. Alors les grandes eaux du ciel, de la terre et de la mer ne pourront éteindre en nous une si grande charité, selon cette parole du Cantique des cantiques : « Les grandes eaux n'ont pas pu éteindre l'amour » (8,7). Qu'en nous se réalise, en partie tout au moins, ce progrès de l'amour par ta grâce, Seigneur Jésus.







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