20 janvier 2013

Evangile du jour

dimanche 20 janvier 2013
Deuxième dimanche du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
Bx Basile Moreau, prêtre et fondateur,  St Sébastien, martyr († 304),  Bse Marie-Christine de l'Immaculée, vierge et fondatrice



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : Le vin nouveau de la vraie joie

Les lectures du jour

Jn 2,1-11.


Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples.
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. »
Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres.
Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Homélie 23 ; PL 57, 274 (trad. cf Delhougne, Les Pères commentent, p. 389 et Brésard, 2000 ans C, p. 52)

Le vin nouveau de la vraie joie

      Le Seigneur, est-il écrit, est allé à des noces où il était invité.
Le Fils de Dieu est donc allé à ces noces pour sanctifier par sa présence
le mariage qu'il avait déjà institué. Il est allé à des noces de l'ancienne
loi pour se choisir dans le peuple païen une épouse qui resterait toujours
vierge. Lui qui n'est pas né d'un mariage humain est allé aux noces. Il y
est allé non pour prendre part à un banquet joyeux, mais pour se révéler
par un prodige vraiment admirable. Il y est allé non pour boire du vin,
mais pour en donner. Car, dès que les invités manquaient de vin, la
bienheureuse Marie lui a dit : « Ils n'ont pas de vin ». Jésus, apparemment
contrarié, lui a répondu : « Femme, que me veux-tu ? »... En répondant : «
Mon heure n'est pas encore venue », il annonçait certainement l'heure
glorieuse de sa Passion, ou bien le vin répandu pour le salut et la vie de
tous. Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait
une joie éternelle.

      Pourtant le Seigneur très bon n'a pas hésité à accorder de petites
choses en attendant que viennent les grandes. La bienheureuse Marie, parce
qu'elle était véritablement la mère du Seigneur, voyait par la pensée ce
qui allait arriver et connaissait d'avance la volonté du Seigneur. C'est
pourquoi elle a pris soin d'avertir les serviteurs par ces mots : « Faites
tout ce qu'il vous dira ». Sa sainte mère savait assurément que la parole
de reproche de son fils et Seigneur ne cachait pas le ressentiment d'un
homme en colère mais contenait un mystère de compassion... Et voici que
soudain ces eaux ont commencé à recevoir de la force, à prendre de la
couleur, à répandre une bonne odeur, à acquérir du goût, et en même temps à
changer entièrement de nature.  Et cette transformation des eaux en une
autre substance a manifesté la présence du Créateur, car personne, hormis
celui qui a créé l'eau de rien, ne peut la transformer en autre chose.




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