05 août 2011

Evangile du jour

vendredi 05 août 2011
Le vendredi de la 18e semaine du temps ordinaire

Dédicace de la basilique Sainte Marie-Majeure



Commentaire du jour
Saint Bonaventure : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi..., qu'il prenne sa croix et qu'il me suive »

Les lectures du jour

Mt 16,24-28.


Jésus disait à ses disciples : " Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s'il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ?
Car le Fils de l'homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.
Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le Fils de l'homme venir dans son Règne. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Vie de Saint François, Legenda major, ch. 13 (trad. Vorreux, Éds franciscaines 1951, p. 682)

« Si quelqu'un veut marcher derrière moi..., qu'il prenne sa croix et qu'il me suive »

      Deux ans avant sa mort..., François comprit qu'après avoir imité
l'activité du Christ durant sa vie, il devait lui ressembler encore...dans
sa Passion. Il ne s'effraya pas, mais...transporté en Dieu par son désir
d'une fougue toute séraphique et transformé par compassion en Celui qui «
dans son excès d'amour » (Ep 2,4) a voulu être crucifié, il priait un matin
sur le versant de la montagne qu'on appelle le Mont Alverne ; c'était aux
environs de la fête de l'Exaltation de la Sainte Croix. Et voici qu'il vit
descendre du haut du ciel un séraphin aux six ailes resplendissantes comme
le feu. D'un vol très rapide il arriva près de l'endroit où se tenait
l'homme de Dieu, et un personnage apparut alors entre les ailes : c'était
un homme crucifié, les mains et les pieds étendus et attachés à une
croix...

      Cette apparition plongea François dans un profond étonnement, tandis
qu'en son cœur se mêlaient la tristesse et la joie. Il se réjouissait du
bienveillant regard dont il se voyait considéré par le Christ sous l'aspect
d'un séraphin, mais ce crucifiement « transperçait son âme » de douleur et
de compassion « comme d'un glaive » (Lc 2,35). Une apparition si
mystérieuse le plongeait dans la plus grande stupeur, car il savait que les
souffrances de la Passion ne peuvent en aucune manière atteindre un
séraphin, qui est un esprit immortel. Il comprit enfin, grâce aux lumières
du ciel, pourquoi la divine Providence lui avait envoyé cette vision : ce
n'était pas le martyre de son corps, mais l'amour incendiant son âme qui
devrait le transformer à la ressemblance du Christ crucifié.




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