15 novembre 2010

Evangile du jour

lundi 15 novembre 2010
Le lundi de la 33e semaine du temps ordinaire

St Albert le Grand, évêque et docteur de l'Église (1193-1280)



Commentaire du jour
Saint José Maria Escriva de Balaguer : « Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle »

Les lectures du jour

Lc 18,35-43.
Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle qui mendiait était assis au
bord de la route.
Entendant une foule arriver, il demanda ce qu'il y avait.
On lui apprit que c'était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s'écria : « Jésus, fils de David, aie pitié de
moi ! »
Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui
criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de
moi ! »
Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène. Quand il se fut approché,
Jésus lui demanda :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Seigneur, que je
voie ! »
Et Jésus lui dit : « Vois. Ta foi t'a sauvé. »
A l'instant même, l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus en rendant
gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa ses louanges à Dieu.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint José Maria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie in Amigos de Dios (trad. Amis de Dieu, Laurier 2000, p. 241 rev.)

« Ceux qui marchaient en tête l'interpellaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle »

      Entendant le grand bruit que faisait la foule, l'aveugle a demandé :
Que se passe-t-il ? On lui a répondu : C'est Jésus de Nazareth. Aussitôt
son âme a été embrasée d'une foi dans le Christ si vive qu'il s'est mis à
crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Toi que voilà arrêté
au bord du chemin de la vie, qui est si courte, n'as-tu pas envie de crier,
toi aussi ? toi qui manques de lumières, qui as besoin de nouvelles grâces
pour te décider à rechercher la sainteté. Ne ressens-tu pas un besoin
irrésistible de crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi » ? Une
belle prière courte et fervente, à répéter souvent !

      Je vous conseille de méditer lentement les instants qui précèdent ce
miracle, afin de bien graver dans votre esprit cette idée si claire :
quelle différence entre le Cœur miséricordieux de Jésus et nos pauvres
cœurs ! Cette pensée vous aidera toujours, et plus particulièrement à
l'heure de l'épreuve, de la tentation, à l'heure aussi où il faut répondre
généreusement aux humbles exigences de la vie quotidienne, à l'heure de
l'héroïsme. Car « beaucoup rabrouaient cet aveugle pour lui imposer silence
». Toi aussi, quand tu as senti que Jésus passait près de toi, ton cœur a
battu plus fort et tu t'es mis à crier, en proie à une agitation profonde.
Mais alors tes amis, tes habitudes, ton confort, ton milieu t'ont conseillé
de te taire, de ne pas crier : « Pourquoi appeler Jésus ? Ne le dérange pas
! »

      Cet aveugle malheureux, lui, ne les écoute pas. Il crie au contraire
encore plus fort : « Fils de David, aie pitié de moi ! » Le Seigneur, qui
l'avait entendu dès le début, le laisse persévérer dans sa prière. Il en va
de même pour toi. Jésus perçoit instantanément l'appel de notre âme, mais
il attend. Il veut que nous soyons bien convaincus que nous avons besoin de
lui. Il veut que nous le suppliions, avec obstination, comme cet aveugle au
bord du chemin. Comme le dit Saint Jean Chrysostome : « Imitons-le. Même si
Dieu ne nous accorde pas à l'instant ce que nous lui demandons, même si la
multitude essaie de nous détourner de notre prière, ne cessons pas de
l'implorer ».




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