27 mars 2006

Evangile du jour

lundi 27 mars 2006

Le lundi de la 4e semaine de Carême

St Habib d'Urfa, diacre (+ 322)

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Saint Jean Chrysostome : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1615

Jn 4,43-54.

Jésus, après ces deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée.
(Lui-même avait attesté qu'un prophète n'est pas honoré dans son propre pays.)
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond : «Va, ton fils est vivant. » L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. »
Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, avec tous les gens de sa maison.
Tel est le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
35ème homélie sur St Jean

« Vous ne pourrez donc pas croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? »

      « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez pas ! » Le fonctionnaire royal semble ne pas croire que Jésus a la puissance de ressusciter les morts : « Descends, avant que mon fils ne meure ! » Il semble croire que Jésus ignore la gravité de la maladie de son enfant. C’est pourquoi Jésus lui fait ce reproche, pour lui montrer que les miracles se font surtout pour gagner et guérir les âmes. Ainsi Jésus guérit le père qui est malade d'esprit non moins que le fils qui est malade de corps, pour nous apprendre qu'il faut s'attacher à lui non à cause des miracles, mais pour son enseignement que les miracles confirment. Car il opère les miracles non pour les croyants, mais pour les incroyants…

      De retour chez lui, « il crut, avec tous les gens de sa maison ». Des gens qui n’ont ni vu ni entendu Jésus…croient en lui. Quel enseignement en retirer ? Il faut croire en lui sans exiger des miracles ; il ne faut pas exiger de Dieu des preuves de sa puissance. De nos jours combien de gens montrent un plus grand amour de Dieu lorsque leurs enfants ou leur femme ont reçu quelque soulagement dans leur maladie. Même si nos voeux ne sont pas exaucés, il faut persévérer tout autant dans l'action de grâce et la louange. Restons attachés à Dieu dans l’adversité autant que dans la prospérité.

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