26 mars 2006

Evangile du jour

dimanche 26 mars 2006

Quatrième dimanche de Carême (Laetare)

St Ludger, évêque (+ 809), Ste Larissa (5ème s.)

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Théodore de Mopsueste : « Dieu a tant aimé le monde » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1614

Jn 3,14-21.

De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses oeuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient reconnues comme des oeuvres de Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Théodore de Mopsueste (?-428), évêque et théologien
Commentaire de Jean ; CSCO 115,116 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 64)

« Dieu a tant aimé le monde »

      « Que la croix ne vous effraie pas, dit le Seigneur Jésus, et ne vous fasse pas douter des paroles que je vous dis. » Le serpent élevé par Moïse dans le désert était efficace par la puissance de celui qui ordonnait de l'élever… C'est ainsi que le Seigneur se charge du sort des hommes et souffre les douleurs de la croix, mais grâce à la puissance qui l'habite, il a rendu ceux qui croient en lui dignes de la vie éternelle. Au temps de Moïse, le serpent d'airain, sans posséder la vie, grâce à la puissance d'un autre, délivrait de la mort ceux qui allaient périr sous la morsure venimeuse, pourvu qu'ils tournent leurs regards vers lui. Jésus, de la même manière, malgré son apparence mortelle et ses souffrances, donne pourtant la vie à ceux qui croient en lui, grâce à la puissance qui l'habite.

      Jésus continue : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la vie éternelle. » « C'est là encore, dit-il, un signe de l'amour de Dieu…» Comment a-t-il pu dire : « Dieu a donné son Fils unique » ? Il est évident que la divinité ne peut pas souffrir. Cependant, grâce à leur union, l'humanité et la divinité de Jésus ne forment qu'un. C'est pourquoi, bien que seul l'homme souffre, tout ce qui touche son humanité est attribué aussi à sa divinité…

      Saint Paul, pour montrer cette grandeur de la Passion, dit : « S'ils l'avaient connu, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire » (1Co 2,8). Il veut révéler, en donnant ce titre-là à Jésus, la grandeur de la Passion ; de la même manière, notre Seigneur, pour montrer la richesse de son amour par les souffrances qu'il a supportées, déclare très justement : « Dieu a donné son Fils unique. »

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