19 mars 2006

Evangile du jour

dimanche 19 mars 2006

Troisième dimanche de Carême

Saint Joseph, St Joseph, époux de la Vierge Marie (1er s.)

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Origène : « Le Temple dont il parlait c’était son corps » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1607

Jn 2,13-25.

Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »
Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.
Les Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? »
Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.
Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu'il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui, à la vue des signes qu'il accomplissait.
Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous
et n'avait besoin d'aucun témoignage sur l'homme : il connaissait par lui-même ce qu'il y a dans l'homme.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Origène (vers 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur St Jean 10,20 (trad. Thèmes et figures, coll. Pères dans la foi, DDB 1984, p. 132)

« Le Temple dont il parlait c’était son corps »

« Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai »… L’un et l’autre, le Temple et le corps de Jésus, sont à mes yeux un symbole de l’Eglise… Le Temple sera relevé et le corps ressuscitera, le troisième jour… Car le troisième jour surgira dans un ciel nouveau et une terre nouvelle (2P 3,13), quand les ossements, c'est-à-dire toute la maison d'Israël (Ez 37,11), se dresseront au grand Jour du Seigneur, et que la mort sera vaincue…

De même que le corps de Jésus, assujetti à la condition humaine vulnérable, a été fixé à la croix et enseveli, puis a été relevé, ainsi le corps total des fidèles du Christ a été « fixé à la croix avec lui » et « désormais ne vit plus » (Ga 2,19). En effet, comme Paul, chacun d’eux ne se glorifie de rien d'autre que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, qui a fait de lui un crucifié pour le monde et du monde un crucifié pour lui (Ga 6,14)… « Car nous avons été ensevelis avec le Christ » dit Paul, qui ajoute, comme s'il avait reçu quelque gage de la résurrection : « Et avec lui nous nous sommes relevés » (Rm 6,4-9). Chacun marche alors dans une vie nouvelle, mais qui n'est pas encore la résurrection bienheureuse et parfaite… Si quelqu'un est maintenant mis au tombeau, un jour il ressuscitera.

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