12 mars 2018

Evangile du jour


Lundi 12 mars 2018

Le lundi de la 4e semaine de Carême

St Luigi Orione, prêtre et fondateur († 1940), St Syméon le Nouveau Théologien, moine († 1022)

Commentaire du jour
Baudouin de Ford : « L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite »

Jn 4,43-54.

En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée.
– Lui-même avait témoigné qu'un prophète n'est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C'est hier, à la septième heure, (au début de l'après-midi), que la fièvre l'a quitté. »
Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Homélie sur la lettre aux Hébreux 4,12 ; PL 204, 451-453

« L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite »

« La parole de Dieu est vivante » (He 4,12). Toute la grandeur, la force et la sagesse de la parole de Dieu, voilà ce que par ces mots l'apôtre montre à ceux qui cherchent le Christ, parole, force et sagesse de Dieu. Cette parole était au commencement auprès du Père, éternelle avec lui (Jn 1,1). Elle a été révélée en son temps aux apôtres, annoncée par eux et reçue humblement par le peuple des croyants...

Elle est vivante cette parole à qui le Père a donné d'avoir la vie en elle-même, comme lui la possède en lui-même (Jn 5,26). Elle est donc non seulement vivante, mais elle est la vie, comme il est écrit : « Moi, je suis le chemin, la vérité, et la vie » (Jn 14,6). Et puisqu'elle est la vie, elle est vivante et vivifiante, car tout « comme le Père relève les morts et leur donne la vie, le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut » (Jn 5,21). Elle est vivifiante lorsqu'elle appelle Lazare hors du tombeau et lui dit : « Lazare, viens dehors ! » (Jn 11,43) Lorsque cette parole est proclamée, la voix qui la prononce résonne à l'extérieur avec une force qui, perçue à l'intérieur, fait revivre les morts, et en éveillant la foi, suscite de vrais fils à Abraham (Mt 3,9). Oui, elle est vivante cette parole, vivante dans le cœur du Père, dans la bouche de celui qui la proclame, dans le cœur de celui qui croit et qui aime.







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