05 décembre 2017

Evangile du jour


Mardi 05 décembre 2017

Le mardi de la 1ère semaine de l'Avent

St Sabas, abbé († 531), Bx Filippo Rinaldi, 3e successeur de don Bosco (1856-1931)

Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez »

Lc 10,21-24.

À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m'a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
2ème Sermon pour l'Avent (trad. SC 166, p. 109)

« Beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez »

Viens, ô Seigneur, « sauve-moi et je serai sauvé » ! (Jr 17,14) Viens, « montre-nous ta face, et nous serons sauvés » (Ps 79,4). C'est toi que nous avons attendu ; « sois notre salut au temps de la tribulation » (Is 33,2). Ainsi les prophètes et les justes allaient à la rencontre du Christ avec un tel désir, un tel élan d'amour, qu'ils auraient voulu, si cela avait été possible, voir de leurs yeux ce que déjà ils voyaient en esprit. C'est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Bienheureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous le dis, bien des prophètes et des justes ont voulu voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu ». Abraham aussi, notre père, « a exulté à la pensée de voir le jour » du Christ ; « il l'a vu », mais dans le séjour des morts, « et il s'en est réjoui » (Jn 8,56).

Il y a bien là de quoi nous faire rougir de la tiédeur et de la dureté de notre cœur, si nous n'attendons pas dans la joie spirituelle le jour anniversaire de la naissance du Christ que l'on nous promet de voir bientôt, s'il plaît au Seigneur. De fait, l'Écriture semble exiger que notre joie soit si grande que notre esprit, s'élevant au-dessus de lui-même, brûle de s'élancer à la rencontre du Christ qui vient, et que, se portant en avant par le désir, sans supporter aucun retard, il s'efforce de voir déjà ce qui est à venir.







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