08 août 2017

Evangile du jour


Mardi 08 août 2017

Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire

St Dominique de Guzman, prêtre et fond. (1170-1221), Ste Bonifacia Rodriguez Castro, v. et fond. (1837-1905)

Commentaire du jour
Saint Colomban : « Sur la mer fut ton chemin, ton sentier sur les eaux innombrables. Et tes traces nul ne les connut » (Ps 76,20)

Mt 14,22-36.

Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C'est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
Instructions spirituelles 1, La foi, 3-5 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 7e vendr.)

« Sur la mer fut ton chemin, ton sentier sur les eaux innombrables. Et tes traces nul ne les connut » (Ps 76,20)

Dieu est partout, tout entier, sans limites. Partout il est proche, selon le témoignage qu'il donne de lui-même : « Je suis un Dieu proche, et non un Dieu lointain » (Jr 23,23). Le Dieu que nous cherchons ne demeure donc pas loin de nous ; nous l'avons parmi nous. Il habite en nous comme l'âme dans le corps, si du moins nous sommes pour lui des membres sains que le péché n'a pas tués (cf 1Co 6,15)… À cette condition, il habite vraiment en nous, lui qui a dit : « J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux » (Lv 26,11s; 2Co 6,16). S'il nous fait la grâce d'habiter en nous, nous sommes véritablement vivifiés par lui, comme ses membres vivants. « En lui, dit l'apôtre Paul, nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac 17,28).

Mais qui pourra suivre le Très-Haut jusqu'en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ? Qui tentera de rechercher l'origine éternelle de l'univers ? Qui se glorifiera de connaître le Dieu infini qui emplit tout et enveloppe tout, pénètre tout et dépasse tout, embrasse tout et se dérobe à tout, « lui que personne n'a jamais vu » (Jn 1,18) tel qu'il est ? Que personne n'ait donc la présomption de sonder la profondeur impénétrable de Dieu, le quoi, le comment, le pourquoi de son être. Cela ne peut être ni exprimé, ni scruté, ni pénétré. Crois simplement mais avec force que Dieu est et qu'il sera toujours tel qu'il a été, car Dieu est sans changement.







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