12 août 2017

Evangile du jour


Samedi 12 août 2017

Le samedi de la 18° semaine du temps ordinaire

Ste Jeanne de Chantal, fondatrice (1572-1641), Bx Buenaventura García Paredes, prêtre O.P., martyr († 1936)

Commentaire du jour
Saint Thomas More : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)

Mt 17,14-20.

En ce temps-là, un homme s'approcha de Jésus, et tombant à ses genoux,
il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l'eau.
Je l'ai amené à tes disciples, mais ils n'ont pas pu le guérir. »
Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l'heure même, l'enfant fut guéri.
Alors les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n'avons pas réussi à l'expulser ? »
Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : "Transporte-toi d'ici jusque là-bas", et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr
Dialog of Comfort against Tribulation, I, 2

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24)

Personne ne peut se donner à lui-même la vertu de la foi… ; la foi est le don gratuit de Dieu. Comme le dit saint Jacques : « Les dons les meilleurs, les présents merveilleux, viennent d'en haut ; ils descendent tous d'auprès du Père de toutes les lumières » (1,17). Quand nous ressentons donc que notre foi est bien faible, prions celui qui nous la donne de la fortifier… : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » (Mc 9,24), et avec les apôtres : « Seigneur, augmente notre foi » (Lc 17,5). Et puis méditons les paroles du Christ quand il dit que, si nous ne voulons pas permettre à notre foi de tiédir et même de se refroidir complètement, ou de perdre sa force par la dispersion de notre esprit dans les futilités de ce monde, il faut nous retirer dans une petite pièce au fond de notre maison (Mt 6,6) et y ramasser notre foi, en cessant d'accorder de l'importance aux illusions de ce monde.

Et comme la graine de moutarde, qui par sa nature est brûlante, il faut semer la foi dans le jardin de notre cœur, après en avoir arraché toutes les mauvaises herbes. Elle grandira tellement que les oiseaux du ciel, c'est-à dire les saints anges, viendront demeurer en notre âme et qu'elle portera le fruit des vertus sur ses branches (Mt 13,31s). Alors, confiants en la parole de Dieu, nous aurons une assurance ferme en ses promesses et nous pourrons chasser de notre cœur une montagne d'afflictions (Mt 17,20), tandis que si notre foi est faible et chancelante, elle ne déplacera même pas une taupinière.







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