21 août 2017

Evangile du jour


Lundi 21 août 2017

Le lundi de la 20e semaine du temps ordinaire

St Pie X, pape (1835-1914), Bx Władysław Findysz, prêtre et martyr (1907-1964)

Commentaire du jour
Sainte Claire : La seule chose nécessaire

Mt 19,16-22.

En ce temps-là, voici que quelqu'un s'approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c'est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. »
Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « 'Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d'adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère.' Et aussi : 'Tu aimeras ton prochain comme toi-même.' »
Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l'ai observé : que me manque-t-il encore ? »
Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Claire (1193-1252), moniale franciscaine
2e Lettre à Agnès de Prague, 3-14 (Sainte Claire d'Assise, trad. Père Vorreux, O.F.M. Éd. Franciscaines)

La seule chose nécessaire

Je rends grâce à l'Auteur de la grâce, à Celui de qui proviennent tout bien et toute perfection, de ce qu'il t'a ornée de tant de vertus et parée de tant de perfection, que tu es devenue imitatrice attentive et parfaite du Père qui est parfait, au point même que ses yeux ne peuvent discerner en toi rien d'imparfait. La voilà, cette perfection qui, dans les palais des cieux, scellera ton union avec le Roi lui-même qui siège dans la gloire sur un trône étoilé : cette perfection a consisté pour toi à mépriser les grandeurs d'un royaume terrestre ; à juger indignes, en comparaison, les propositions d'un mariage avec l'empereur ; à pratiquer la très sainte pauvreté et, avec tout l'élan de ton amour et de ton humilité, à suivre les traces de Celui aux noces duquel tu as mérité d'être conviée.

Je te sais parée de vertus, mais je ne veux pas t'importuner en t'accablant de louanges superflues, bien que, pour toi, rien ne soit superflu si tu peux en retirer quelque consolation. Or donc, puisqu'une seule chose est nécessaire (Cf. Lc 10,42), je m'y bornerai et je t'y exhorterai pour l'amour de Celui à qui tu t'es offerte comme une hostie sainte et agréable : souviens-toi de ta vocation et, comme une seconde Rachel, remets-toi toujours en mémoire les principes de base qui te font agir : ce que tu as acquis, conserve-le soigneusement ; ce que tu fais, fais-le bien ; ne recule jamais ; hâte-toi au contraire et cours d'un pas léger, sans achopper aux pierres du chemin, sans même soulever la poussière qui souillerait tes pieds ; va confiante, allègre et joyeuse. Avance avec précaution cependant sur le chemin du bonheur : ne te fie pas et ne te livre pas à quiconque voudrait te détourner de ta vocation, entraver ta course, et t'empêcher d'être fidèle au Très-Haut dans l'état de perfection où l'Esprit du Seigneur t'a appelée.







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