19 novembre 2016

Evangile du jour


Samedi 19 novembre 2016

Le samedi de la 33e semaine du temps ordinaire

Ste Mechthild von Hackeborn, moniale et mystique (1241-1299), St Rafał (Józef) Kalinowski, carme polonais (1835-1907)

Commentaire du jour
Saint Jean-Paul II : « Ils sont fils de Dieu, en étant fils de la résurrection »

Lc 20,27-40.

En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection – s'approchèrent de Jésus
et l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : 'Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d'enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.'
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
de même le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d'entre eux sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur 'le Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob.'
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Audience générale du 01/12/1982 (trad. DC n°1844 16/01/83, p.94)

« Ils sont fils de Dieu, en étant fils de la résurrection »

      Comme sacrement né du mystère de la Rédemption et, en un certain sens, né à nouveau de l'amour nuptial du Christ et de l'Église (cf Ep 5,22-23), le mariage est une expression efficace de la puissance salvifique de Dieu qui réalise son dessein éternel, même après le péché et malgré la concupiscence cachée dans le cœur de chaque être humain, homme et femme... Comme sacrement de l'Église, le mariage est indissoluble par nature. Comme sacrement de l'Église, il est aussi parole de l'Esprit qui exhorte l'homme et la femme à modeler toute leur vie ensemble en tirant leur force du mystère de la rédemption du corps... La rédemption du corps signifie...cette espérance qui, dans la dimension du mariage, peut être définie comme espérance du quotidien, espérance du temporel...

      La dignité des époux...s'exprime dans la profonde conscience de la sainteté de la vie, à laquelle tous deux donnent origine en participant –- comme fondateurs d'une famille –- aux forces du mystère de la création. À la lumière de cette espérance qui est liée au mystère de la rédemption du corps, cette nouvelle vie humaine, l'enfant conçu et né de l'union conjugale de son père et de sa mère, s'ouvre aux « prémices de l'Esprit » « pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu ». Et si « toute la création jusqu'à ce jour gémit en travail d'enfantement », une espérance particulière accompagne la femme dans les douleurs de l'accouchement, c'est-à-dire l'espérance de la « révélation des fils de Dieu » (Rm 8,19-23), espérance dont tout nouveau-né porte en lui une étincelle en venant au monde... C'est à cela que se réfèrent les paroles du Christ faisant appel à la résurrection des corps... : « Ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection ».







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