23 mai 2016

Evangile du jour


lundi 23 mai 2016

Le lundi de la 8e semaine du temps ordinaire

St Giovanni Battista de Rossi, prêtre (1698-1764), BBx Józef Kurzawa, W. Matuszewski, prêtres et martyrs († 1940)

Commentaire du jour
Saint Basile : « À ces mots..., il s'en alla tout triste »

Mc 10,17-27.

En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, tout cela, je l'ai observé depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui, et il l'aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c'est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie 7, sur la richesse ; PG 31, 278 (trad. coll. Icthus, t. 6, p. 82 rev.)

« À ces mots..., il s'en alla tout triste »

      Le cas du jeune homme riche et de ses semblables me fait songer à celui d'un voyageur qui, désireux de visiter une ville, vient jusqu'au pied des murs, trouve là une auberge, y descend et, découragé par les derniers pas qui lui restent à faire, perd alors le bénéfice des fatigues de son voyage et se défend de visiter les beautés de la ville. Tels sont ceux qui observent les commandements, mais se révoltent à l'idée de perdre leurs biens. J'en connais beaucoup qui jeûnent, prient, font pénitence, et pratiquent très bien toutes sortes d'œuvres de piété, mais ne versent pas une obole aux pauvres. Que leur servent les autres vertus ?

      Ils n'entreront pas au Royaume des cieux, car « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux ». Parole claire, et son auteur ne ment pas, mais rares sont ceux qui se laissent toucher. « Comment vivrons-nous quand nous serons dépouillés de tout ? s'écrient-ils. Quelle existence mènerons-nous lorsque tout sera vendu et qu'il n'y aura plus de propriétés ? » Ne me demandez pas quel dessein profond sous-tend les commandements de Dieu. Celui qui a établi nos lois sait aussi l'art de concilier l'impossible avec la loi.







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