27 avril 2016

Evangile du jour


mercredi 27 avril 2016

Le mercredi de la 5e semaine de Pâques

Ste Zita, vierge et servante à Lucques (1218-1278), Bx Nicolas Roland, prêtre et fondateur (1642-1678)

Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments »

Jn 15,1-8.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu'il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
La Femme et sa destinée, recueil de six conférences (trad. Amiot, Paris 1956, p. 124 ; cf Orval)

« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments »

En ce qui concerne l'Eglise, la conception la plus accessible à l'esprit humain est celle d'une communauté de croyants. Quiconque croit en Jésus Christ et en son Évangile et espère en l'accomplissement de ses promesses, quiconque lui est attaché par un sentiment d'amour et obéit à ses commandements, doit être uni à tous ceux qui partagent le même esprit par une profonde communion spirituelle et un attachement d'amour. Ceux qui ont suivi le Seigneur pendant son séjour sur terre étaient les jeunes premières pousses de la communauté chrétienne ; ce sont eux qui l'ont répandue et qui ont transmis en héritage dans la suite des temps et jusqu'à nos jours les richesses de foi d'où ils tiraient leur cohésion.

Mais même une communauté humaine naturelle peut être déjà bien plus qu'une simple association d'individus distincts, elle peut être une entente étroite allant jusqu'à l'unité organique ; ceci est encore plus vrai de la communauté surnaturelle de l'Église. L'union de l'âme avec le Christ est autre chose que la communion entre deux personnes terrestres ; cette union, commencée par le baptême et constamment renforcée par les autres sacrements, est une intégration et une poussée de sève — comme nous le dit le symbole de la vigne et du cep. Cet acte d'union avec le Christ entraîne un rapprochement de membre à membre entre tous les chrétiens. Ainsi l'Église prend la figure du corps mystique du Christ. Ce corps est un corps vivant et l'esprit qui l'anime est l'Esprit du Christ qui, partant de la tête, s'écoule vers tous les membres (Ep 5,23.30) ; l'esprit qui émane du Christ est le Saint Esprit et l'Église est donc le temple du Saint Esprit (Ep 2,21-22).







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