18 avril 2016

Evangile du jour


lundi 18 avril 2016

Le lundi de la 4e semaine de Pâques

Bse Marie de l'Incarnation, carmélite (1566-1618), Bse Savina Petrilli, vierge et fondatrice (1851-1923)

Commentaire du jour
Saint Clément d'Alexandrie : « Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance »

Jn 10,1-10.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l'enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s'adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Le Pédagogue, 9,83s ; (trad. SC 70, p. 258 ; cf Delhougne, p.63)

« Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance »

Malades, nous avons besoin du Sauveur ; égarés, de celui qui nous conduira ; assoiffés, de la source d'eau vive ; morts, nous avons besoin de la vie ; brebis, du berger ; enfants, de l'éducateur ; et toute l'humanité a besoin de Jésus...

Si vous le voulez, nous pouvons comprendre la suprême sagesse du très saint pasteur et éducateur, qui est le Tout-Puissant et le Verbe du Père, lorsqu'il se sert d'une allégorie et se dit le pasteur des brebis ; mais il est aussi l'éducateur des tout-petits. C'est ainsi qu'il s'adresse longuement aux anciens, par l'intermédiaire d'Ezéchiel, et qu'il leur donne l'exemple de sa sollicitude : « Je soignerai celui qui est boiteux, et je guérirai celui qui est accablé ; je ramènerai celui qui s'est égaré, et je les ferai paître sur ma montagne sainte » (Ez 34,16). Oui, maître, conduis-nous vers les gras pâturages de ta justice. Oui, toi notre éducateur, sois notre pasteur jusqu'à ta montagne sainte, jusqu'à l'Eglise qui s'élève au-dessus des nuages, qui touche aux cieux. « Et je serai leur pasteur, dit-il, et je serai près d'eux » (Ez 34,12). Il veut sauver ma chair en la revêtant de la tunique d'incorruptibilité... « Ils m'appelleront, dit-il, et je dirai : Me voici » (Is 58,9)...

Tel est notre éducateur ; il est bon avec justice. « Je ne suis pas venu pour être servi, dit-il, mais pour servir » (Mt 20,28). C'est pourquoi, dans l'Évangile, on nous le montre fatigué (Jn 4,5), lui qui se fatigue pour nous, et qui promet de « donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20,28). Il affirme que seul le bon pasteur agit ainsi. Quel donateur magnifique, qui donne pour nous ce qu'il a de plus grand : sa vie ! Quel bienfaiteur, l'ami des hommes, qui a voulu être leur frère plutôt que leur Seigneur ! Et il a poussé la bonté jusqu'à mourir pour nous.







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