13 novembre 2013

Evangile du jour


mercredi 13 novembre 2013

Le mercredi de la 32e semaine du temps ordinaire

Ste Agostina Livia Pietrantoni, v. et martyre (1864-1894), St Stanislas Kostka, novice s.j. (1550-1568)

Commentaire du jour
Saint Basile : « Et les neuf autres, où sont-ils ? »

Lc 17,11-19.

Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Grandes Règles monastiques, § 2 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 52-54)

« Et les neuf autres, où sont-ils ? »

      Après avoir offensé notre bienfaiteur par notre indifférence devant les marques de sa bienveillance, nous n'avons cependant pas été abandonnés par la bonté du Seigneur ni retranchés de son amour, mais nous avons été tirés de la mort et rendus à la vie par notre Seigneur Jésus Christ. Et la manière dont nous avons été sauvés est digne d'une admiration plus grande encore. « Bien qu'il soit Dieu, il n'a pas estimé devoir garder jalousement son égalité avec Dieu, mais il s'est abaissé lui-même jusqu'à prendre la condition d'esclave » (Ph 2,6-7).


      Il a pris nos faiblesses, il a porté nos souffrances, il a été meurtri pour nous afin de nous sauver par ses blessures, il nous a rachetés de la malédiction en se faisant malédiction pour nous (Is 53,4-5; Ga 3,13) ; il a souffert la mort la plus infamante pour nous conduire à la vie de la gloire. Et il ne lui a pas suffi de rendre à la vie ceux qui étaient dans la mort, il les a revêtus de la dignité divine et leur a préparé dans le repos éternel un bonheur qui dépasse toute imagination humaine.


      Que rendrons-nous donc au Seigneur pour tout ce qu'il nous a donné ? Il est si bon qu'il ne demande rien en compensation de ses bienfaits : il se contente d'être aimé.







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