10 novembre 2013

Evangile du jour


dimanche 10 novembre 2013

Trente-deuxième dimanche du temps ordinaire

St Léon I le Grand, pape et docteur de l'Église - Mémoire -, St André (Andrea) Avellino, prêtre théatin (1521-1608)

Commentaire du jour
Théodore de Mopsueste : « Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »

Lc 20,27-38.

Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus,
et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Théodore de Mopsueste (?-428), évêque et théologien
Commentaire sur l'évangile de Jean, livre 2 ; CSCO 116, p. 55-56 (trad. Orval rev.)

« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants »

      Le fondement de notre condition présente, c'est Adam ; mais pour notre vie future, c'est le Christ, notre Seigneur. De même qu'Adam a été le premier homme mortel et que par la suite tous sont mortels à cause de lui, ainsi le Christ est le premier ressuscité des morts, et il a donné le germe de la résurrection à ceux qui viendraient après lui. Nous venons à cette vie visible par la naissance corporelle, et c'est pourquoi nous sommes tous périssables ; mais dans la vie future, nous serons transformés par la puissance de l'Esprit Saint, et c'est pourquoi nous ressusciterons impérissables.


      Cela ne se réalisera que quand ce germe de vie s'épanouira, mais dès à présent le Christ notre Seigneur a voulu nous y transporter d'une manière symbolique en nous donnant le baptême, cette nouvelle naissance en lui-même. Cette naissance spirituelle est déjà la préfiguration de la résurrection et de la régénération qui doivent se réaliser pleinement en nous lorsque nous passerons dans cette vie-là. C'est pourquoi le baptême est appelé aussi régénération…


      Lorsque l'apôtre Paul parle de la vie future, il veut rassurer ses auditeurs par ces mots : « Non seulement la création, mais nous aussi qui avons reçu les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant la rédemption de notre corps » (Rm 8,23). Car si nous avons reçu dès à présent les prémices de la grâce, nous attendons de l'accueillir en plénitude quand nous sera donné le bonheur de la résurrection.    







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