05 juillet 2013

Evangile du jour


vendredi 05 juillet 2013

Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire

St Antonio Maria Zaccaria, prêtre et fondateur (1502-1539)

Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Suis-moi »

Mt 9,9-13.

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 5, 16 ; SC 45 (trad. cf SC, p. 188)

« Suis-moi »

[Après la guérison du paralytique] vient ensuite l'appel du collecteur d'impôts aux mystères du Christ. Le Christ lui donne l'ordre de le suivre, non par une démarche physique de son corps, mais par le changement de son cœur. Et cet homme qui jusqu'alors tirait avec avidité son profit des marchandises, qui exploitait durement les fatigues et les dangers des matelots, quitte tout sur un mot d'appel. Lui qui prenait les biens des autres, il abandonne ses biens propres. Quittant son comptoir ignoble, il marche de toute son âme à la suite du Seigneur.

Et il prépare un grand festin : car celui qui reçoit le Christ dans sa demeure intérieure est rassasié de bien-être sans mesure, d'une joie surabondante. Quant au Seigneur, il entre volontiers chez lui, et il se met à la table préparée par l'amour de celui qui a cru.

Mais voici que s'allume la malveillance des incroyants..., et du coup la différence entre les disciples de la Loi et disciples de la grâce se révèle. S'en tenir à la Loi, c'est subir dans un cœur à jeun une faim sans remède ; accueillir le Verbe, la Parole de Dieu, dans l'intimité de son âme, c'est être renouvelé par l'abondance de la nourriture et de la source éternelles. C'est n'avoir plus jamais faim ni soif (Jn 6,35).







Aucun commentaire: