03 janvier 2010

Evangile du jour

dimanche 03 janvier 2010
Solennité de l'Epiphanie du Seigneur

Epiphanie du Seigneur (solennité)
Sainte Geneviève, vierge (422-512), Le Saint Nom de Jésus



Commentaire du jour
Saint Alphonse-Marie de Liguori : « Ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui »

Les lectures du jour

Mt 2,1-12.
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or,
voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons
vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem
avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour
leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les
chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger
d'Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle
date l'étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner
avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi
pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient
vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se
trouvait l'enfant.
Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et,
tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs
coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la
myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils
regagnèrent leur pays par un autre chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Eglise
Méditations pour l'octave de l'Epiphanie, n°1 (trad. Noël, Eds. Saint-Paul 1993, p. 302 rev.)

« Ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui »

      Les mages trouvent une pauvre jeune fille avec un pauvre enfant
couvert de pauvres langes... mais, en entrant dans cette grotte, ils
ressentent une joie qu'ils n'ont jamais éprouvée... Le divin Enfant prend
un air joyeux : signe de la satisfaction affectueuse avec laquelle il les
accueille comme les premières conquêtes de son oeuvre rédemptrice. Les
saints rois regardent ensuite Marie, qui ne parle pas ; elle se tient en
silence ; mais son visage qui reflète la joie et respire une douceur
céleste, prouve qu'elle leur fait bon accueil et qu'elle les remercie
d'être venus les premiers reconnaître son Fils pour ce qu'il est : leur
souverain Maître...

      Enfant digne d'amour, je te vois dans cette grotte, couché sur la
paille, très pauvre et très méprisé ; mais la foi m'enseigne que tu es mon
Dieu descendu du ciel pour mon salut. Je te reconnais pour mon souverain
Seigneur et mon Sauveur ; je te proclame tel mais je n'ai rien à t'offrir.
Je n'ai pas l'or de l'amour, puisque j'ai aimé les choses de ce monde ; je
n'ai aimé que mes caprices, au lieu de t'aimer toi, infiniment digne
d'amour. Je n'ai pas l'encens de la prière, puisque j'ai malheureusement
vécu sans penser à toi. Je n'ai pas la myrrhe de la mortification, puisque,
pour ne m'être pas abstenu de plaisirs misérables, j'ai tant de fois
contristé ta bonté infinie. Que t'offrirai-je donc ? Mon Jésus, je t'offre
mon coeur, tout souillé, tout dénué qu'il est : accepte-le et change-le,
puisque tu es venu ici-bas laver dans ton sang nos coeurs coupables et nous
transformer ainsi de pécheurs en saints. Donne-moi donc cet or, cet encens,
cette myrrhe qui me manquent. Donne-moi l'or de ton saint amour ; donne-moi
l'encens, l'esprit de prière ; donne-moi la myrrhe, le désir et la force de
me mortifier en tout ce qui te déplaît...

      O Vierge sainte, tu as accueilli les pieux rois mages avec une vive
affection et tu les as comblés ; daigne aussi m'accueillir et me consoler,
moi qui viens, à leur exemple, faire visite et m'offrir à ton Fils.




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