14 janvier 2006

Evangile au Quotidien

vendredi 13 janvier 2006

Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

Saint Hilaire (+ 367), Sainte Véronique de Binasco (+ 1497)

Mc 2,1-12.

Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

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1 commentaire:

Rom'Bu a dit…

Commentaire du jour

Saint Nicolas Cabasilas (vers 1320-1363), théologien laïc grec
La Vie en Jésus Christ, livre 6 ; PG 150, 682-683 (trad. Orval)

« Un paralysé, porté par quatre hommes »

Invoquons le Christ à toute heure, lui, le principe de toutes nos pensées. Pour l'invoquer, il n'est point besoin de préparation à la prière, ni d'endroit particulier, ni de cri. En effet, il n'est absent de nulle part. Impossible qu'il ne soit pas en nous, car il est plus proche de ceux qui le cherchent que leur coeur même. En conséquence, nous devons croire qu'il nous exaucera au delà de nos prières, et ne pas en douter malgré nos défauts. Ayons plutôt confiance, car il est bon pour les ingrats et les pécheurs qui l'invoquent. Loin de mépriser les prières de ses serviteurs rebelles, il est descendu sur terre et, le premier, il a appelé ceux qui ne l'avaient pas encore appelé et qui n'avaient même jamais pensé à lui : « Je suis venu, dit-il, appeler les pécheurs » (Mt 9,13). S'il a recherché ceux qui ne le désiraient pas, que ne fera-t-il pas si on le prie ? S'il a aimé ceux qui le haïssaient, comment repousserait-il ceux qui l'aiment ? « Si étant ennemis nous avons ét
é réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison après cette réconciliation serons-nous sauvés par sa vie. » (Rm 5,10)