04 février 2013

Evangile du jour

lundi 04 février 2013
Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Raban surnommé Maure, évêque († 856),  Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice († 1505)



Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld : « Rentre chez toi, auprès des tiens ; annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi »

Les lectures du jour

Mc 5,1-20.


Jésus et ses disciples arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays des Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l'attacher, même avec une chaîne ;
en effet on l'avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de toutes ses forces :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! »
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s'était passé.
Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et devenu raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.
Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé et l'affaire des porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n'y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »
Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'admiration.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les Évangiles, n°194 (Œuvres spirituelles, Seuil 1958, p. 212s)

« Rentre chez toi, auprès des tiens ; annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi »

      Lorsque nous désirons suivre Jésus, ne nous étonnons pas s'il ne nous
le permet pas tout de suite, ou même s'il ne nous le permet jamais... En
effet ses vues portent plus loin que les nôtres ; il veut non seulement
notre bien, mais celui de tous...

      Assurément, partager sa vie, avec et comme les apôtres, est un bien
et une grâce, et on doit toujours tâcher de se rapprocher de cette
imitation de sa vie. Mais ce n'est là qu'une grâce extérieure ; Dieu peut,
en nous comblant intérieurement de grâce, nous rendre bien plus saints sans
cette parfaite imitation...qu'avec elle. Il peut, en augmentant en nous la
foi, l'espérance, la charité, nous rendre bien plus parfaits dans le monde,
ou dans un ordre [religieux] mitigé, que nous le serions dans le désert ou
dans un ordre austère... Si Dieu ne nous permet pas de le suivre, il ne
faut ni nous en étonner, ni nous en effrayer, ni nous en attrister, mais
nous dire qu'il nous traite comme le Gérasien et qu'il a pour cela des
raisons très sages et très cachées. Ce qu'il faut, c'est lui obéir et nous
jeter dans sa volonté. D'ailleurs..., peut-être Jésus permit-il quelques
mois, quelques années plus tard, au Gérasien de se joindre aux apôtres.

      Espérons toujours, autant qu'il y en a lieu, mener la vie en soi la
plus parfaite -– et pour le moment, menons parfaitement la vie que Jésus
nous fait, celle où il nous veut. Vivons-y comme il y vivrait lui-même, si
la volonté de son Père l'y mettait ; faisons-y toutes choses comme il le
ferait, si son Père le mettait à cette place... La vraie perfection est de
faire la volonté de Dieu.




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