03 février 2013

Evangile du jour

dimanche 03 février 2013
Quatrième dimanche du temps ordinaire

St Blaise, évêque de Sebaste en Arménie et martyr († v. 320),  Ste Claudine Thévenet, vierge et fondatrice,  Bse Joséphine (Giuseppina) Nicoli, F.d.I.C. († 1924)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Passant au milieu d'eux, il allait son chemin »

Les lectures du jour

Lc 4,21-30.


Dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : 'Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays ! ' »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon Delbeau 61, 14-18 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 2, p. 343 rev.)

« Passant au milieu d'eux, il allait son chemin »

      Un médecin est venu parmi nous pour nous rendre la santé : notre
Seigneur Jésus Christ. Il a trouvé la cécité dans notre cœur, et il a
promis la lumière « que personne n'a vue de ses yeux, que personne n'a
entendue de ses oreilles, que le cœur de l'homme n'a pas imaginée » (1Co
2,9).
     
      L'humilité de Jésus Christ est le remède à ton orgueil. Ne te moque
pas de ce qui te donnera la guérison ; sois humble, toi pour qui Dieu s'est
fait humble. En effet, il savait que le remède de l'humilité te guérirait,
lui qui connaît bien ta maladie et sait comment la guérir. Tandis que tu ne
pouvais pas courir chez le médecin, le médecin en personne est venu chez
toi... Il vient, il veut te secourir, il sait ce dont tu as besoin.

      Dieu est venu avec l'humilité pour que l'homme puisse justement
l'imiter ; s'il était resté au-dessus de toi, comment aurais-tu pu l'imiter
? Et, sans l'imiter, comment pourrais-tu être guéri ? Il est venu avec
humilité, car il connaissait la nature du médicament qu'il devait
t'administrer : un peu amère, certes, mais salutaire. Et toi, tu continues
à te moquer de lui, lui qui te tend la coupe, et tu te dis : « Mais quel
genre de Dieu est-il, mon Dieu ? Il est né, il a souffert, il a été couvert
de crachats, couronné d'épines, cloué sur la croix ! » Âme malheureuse ! Tu
vois l'humilité du médecin et tu ne vois pas le cancer de ton orgueil,
c'est pourquoi l'humilité ne te plaît pas...

      Il arrive souvent que les malades mentaux finissent par battre leur
médecin. Dans ce cas, le médecin miséricordieux non seulement ne se fâche
pas contre celui qui l'a frappé, mais il tente de le soigner... Notre
médecin, lui, n'a pas craint d'être tué par des malades atteints de folie :
il a fait de sa propre mort un remède pour eux. En effet, il est mort et
ressuscité.




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