09 septembre 2017

Evangile du jour


Samedi 09 septembre 2017

Le samedi de la 22e semaine du temps ordinaire

St Pierre Claver, prêtre s.j. (1581-1654), Bx Pierre Bonhomme, prêtre et fond. (1803-1861)

Commentaire du jour
Saint Aelred de Rievaulx : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat »

Lc 6,1-5.

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui-même et ceux qui l'accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea et en donna à ceux qui l'accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d'en manger. »
Il leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité, I, 19.27 ; PL 195,522-530

« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »

Chaque jour de la création est grand, admirable, mais nul ne peut se comparer au septième : alors ce n'est pas la création de l'un ou l'autre élément naturel qui est proposée à notre contemplation, mais le repos de Dieu lui-même et la perfection de toutes les créatures. Car nous lisons : « Le septième jour, Dieu acheva son œuvre qu'il avait faite, et il se reposa de toute l'œuvre qu'il avait créée » (Gn 2,2). Grand est ce jour, insondable ce repos, magnifique ce sabbat ! Ah, si tu pouvais comprendre ! Ce jour n'est pas tracé par la course du soleil visible, ne commence pas à son lever, ne finit pas à son couchant ; il n'a ni matin ni soir (cf Gn 1,5)...

Écoutons celui qui nous invite au repos : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau ; je restaurerai vos forces » (Mt 11,28). C'est la préparation du sabbat. Quant au sabbat lui-même, écoutons encore : « Prenez sur vous mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ; alors vous trouverez le repos » (v. 29). Voilà le repos, la tranquillité, voilà le vrai sabbat....

Car ce joug ne pèse pas, il unit ; ce fardeau a des ailes, non du poids. Ce joug, c'est la charité ; ce fardeau, c'est l'amour fraternel. C'est là où on trouve le repos ; là, on célèbre le sabbat ; là, on est délivré de tout travail d'esclave... Même s'il arrive que quelque péché s'y glisse, à cause de notre faiblesse, la célébration de ce sabbat n'est pas interrompue, car « la charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8). Il est donc juste que cette libération soit réservée pour le septième jour car « la charité de Dieu a été répandue dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).







Aucun commentaire: