28 septembre 2017

Evangile du jour


Jeudi 28 septembre 2017

Le jeudi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Wenceslas, duc de Bohême et martyr († 929/935), St Simón de Rojas, prêtre o.ss.t. (1552-1624)

Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Hérode cherchait à le voir »

Lc 9,7-9.

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d'entre les morts.
D'autres disaient : « C'est le prophète Élie qui est apparu. » D'autres encore : « C'est un prophète d'autrefois qui est ressuscité. »
Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j'entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de St Luc, I, 27 (trad. SC 45, p.60)

« Hérode cherchait à le voir »

Le Seigneur n'est vu en ce monde que lorsqu'il le veut. Quoi d'étonnant ? À la résurrection même, il n'est donné de voir Dieu qu'à ceux qui ont le cœur pur : « Bienheureux les cœurs purs, car ce sont eux qui verront Dieu » (Mt 5,8). Que de bienheureux il avait énumérés déjà, et pourtant il ne leur avait pas promis cette possibilité de voir Dieu. Si donc ceux qui ont le cœur pur verront Dieu, assurément les autres ne le verront pas... ; celui qui n'a pas voulu voir Dieu ne peut voir Dieu.

Car ce n'est pas dans un lieu que l'on voit Dieu, mais par un cœur pur. Ce ne sont pas les yeux du corps qui cherchent Dieu ; il n'est pas embrassé par le regard, ni atteint par le toucher, ni entendu en conversation, ni reconnu à sa démarche. On le croit absent et on le voit ; il est présent et on ne le voit pas. D'ailleurs, les apôtres eux-mêmes ne voyaient pas tous le Christ ; c'est pourquoi il leur a dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas encore ? » (Jn 14,9) En effet, quiconque a connu « quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur — l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ep 3,18-19), celui-là a vu aussi le Christ, il a vu aussi le Père. Car nous autres ce n'est pas selon la chair que nous connaissons le Christ (2Co 5,16) mais selon l'Esprit : « L'Esprit qui est devant notre face, c'est l'Oint du Seigneur, le Christ » (Lm 4,20). Qu'il daigne, en sa miséricorde, nous combler de toute la plénitude de Dieu, afin que nous puissions le voir !







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