08 mai 2017

Evangile du jour


Lundi 08 mai 2017

Le lundi de la 4e semaine de Pâques

St Boniface IV, pape (67e) de 608 à 615

Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

Jn 10,11-18.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n'est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse.
Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m'aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, j'ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Jean, 10,3 (trad. Orval)

« Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

Le service du bon pasteur, c'est la charité. C'est pourquoi Jésus dit qu'il « donne sa vie pour ses brebis ». Car il faut savoir ce qui le distingue : le bon pasteur veille à l'intérêt de son troupeau, le mauvais cherche son propre intérêt. C'est bien ce que dit le prophète : « Malheur aux pasteurs d'Israël qui ne cherchent que leur propre pâture. N'est-ce pas leur troupeau qu'ils doivent paître ? » (Ez 34,2). Celui qui ne fait qu'utiliser le troupeau pour son propre intérêt n'est pas un bon pasteur... Un bon berger, au sens naturel, supporte beaucoup pour le troupeau sur lequel il veille, comme en témoigne Jacob : « J'étais dévoré le jour par la chaleur, et la nuit par le froid » (Gn 31,40)...

Mais le salut du troupeau spirituel importe plus que la vie même du pasteur ; c'est pourquoi, lorsque le troupeau est en danger, son pasteur doit supporter de perdre la vie de son corps pour le salut du troupeau. Le Seigneur a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis », sa vie corporelle par l'exercice charitable de l'autorité... Le Christ nous a montré l'exemple : « Il a donné sa vie pour nous. Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1Jn 3,16).







Aucun commentaire: