07 juin 2015

Evangile du jour


dimanche 07 juin 2015

Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité
Solennité du Corps et du Sang du Christ

St Antoine-Marie Gianelli, évêque et fond. (1789-1846), Bse Marie-Thérèse de Soubiran, vierge et fond. (1834-1889)

Commentaire du jour
Une hymne ancienne pour le Samedi saint: « Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude »

Mc 14,12-16.22-26.

Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d'eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire : "Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?"
Il vous indiquera, à l'étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Une hymne ancienne pour le Samedi saint
Borgia, Frammenti eucaristici antichissimi, p. 46-50 (trad. Hamman, Prières des premiers chrétiens, DDB 1981, p. 162)

« Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude »

Aujourd'hui, nous avons contemplé sur l'autel notre Seigneur Jésus Christ.

Aujourd'hui, nous nous sommes nourris du charbon de feu, à l'ombre duquel chantent les Chérubins (Is 6,2s).

Aujourd'hui, nous avons entendu la voix puissante et douce nous dire :


Ce corps brûle les épines des péchés, il illumine les âmes des hommes.

Ce corps, la femme avec des pertes de sang l'a touché et elle a été délivrée de son infirmité.

Ce corps, à sa vue, la fille de la Cananéenne a été guérie.

Ce corps, la pécheresse s'en est approchée de toute son âme et elle a été délivrée de la fange de ses péchés.

Ce corps, Thomas l'a touché, il l'a reconnu en poussant ce cri : « Mon Seigneur et mon Dieu ».

Ce corps, grand et très haut, est le fondement de notre salut.


Autrefois celui qui est le Verbe et la Vie nous a déclaré :

« Ce sang a été versé pour vous et livré pour la rémission des péchés ».

Nous avons bu, bien-aimés, le sang saint et immortel.

Nous avons bu, bien-aimés, le sang qui a coulé du côté du Seigneur,

qui guérit toute maladie, qui libère toutes les âmes.

Nous avons bu le sang par lequel nous avons été rachetés.

Nous avons été achetés et instruits, nous avons été illuminés.

Regardez, frères, quel corps nous avons mangé !

Regardez, enfants, quel sang nous a enivrés !

Regardez l'alliance conclue avec notre Dieu, de peur de rougir, au jour terrible, au jour du jugement (cf 1Co 11,29).


Qui est à même de glorifier le mystère de la grâce ?

Nous avons été jugés dignes de participer au don.

Gardons-nous jusqu'à la fin, pour entendre sa voix bienheureuse, douce et sainte :

« Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous » (Mt 25,34)...


Bien-aimés, nous célébrons les merveilles du baptême de Jésus (cf Mc 10,38),

sa sainte et vivifiante résurrection,

par laquelle le salut a été donné au monde.

Nous en attendons tous l'heureux accomplissement,

dans la grâce et la bienveillance de notre Seigneur Jésus Christ :

à lui sont la gloire, l'honneur et l'adoration.







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