23 août 2007

Evangile du jour

jeudi 23 août 2007
Le jeudi de la 20e semaine du temps ordinaire

Ste Rose de Lima, vierge (+ 1617)



Commentaire du jour
Jacques de Saroug : « Venez au repas de noce »

Les lectures du jour

Mt 22,1-14.
Jésus se remit à parler en paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de
son fils.
Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci
ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas
est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt :
venez au repas de noce.'
Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ,
l'autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et
brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : 'Le repas de noce est prêt, mais les
invités n'en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez,
invitez-les au repas de noce.'
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils
rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie
de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le
vêtement de noce,
et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de
noce ?' L'autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors
dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents.'
Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu
nombreux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jacques de Saroug (vers 449-521), moine et évêque syrien
Homélie sur le voile de Moïse (trad. Guéranger/Delhougne)

« Venez au repas de noce »

Les femmes ne sont pas aussi étroitement unies à leurs maris que
l'Eglise au Fils de Dieu. Quel autre époux que notre Seigneur est jamais
mort pour son épouse, et quelle épouse a jamais choisi comme époux un
crucifié ? Qui a jamais donné son sang en présent à son épouse, sinon celui
qui est mort sur la croix et a scellé son union nuptiale par ses blessures
? Qui a-t-on jamais vu mort, gisant au banquet de ses noces, avec, à son
côté, son épouse qui l'étreint pour être consolée ? A quelle autre fête, à
quel autre banquet, a-t-on distribué aux convives, sous la forme du pain,
le corps de l'époux ? La mort sépare les épouses de leurs maris, mais
ici elle unit l'Epouse à son Bien-aimé. Il est mort sur la croix, a laissé
son corps à sa glorieuse Epouse, et maintenant, à sa table, chaque jour,
elle le prend en nourriture… Elle s'en nourrit sous la forme du pain
qu'elle mange et sous la forme du vin qu'elle boit, afin que le monde
reconnaisse qu'ils ne sont plus deux, mais un seul.




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