04 janvier 2013

Evangile du jour

vendredi 04 janvier 2013
Férie du temps de Noël (4 janv.)

Bse Angèle (Angela) de Foligno, mystique,  Ste Elizabeth Ann Seton, fondatrice



Commentaire du jour
Rupert de Deutz : « Posant son regard sur Jésus qui passait »

Les lectures du jour

Jn 1,35-42.


Jean Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l'accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était vers quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d'abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Rupert de Deutz (v. 1075-1130), moine bénédictin
Homélie sur l'évangile de  Jean (trad. rev. Tournay)

« Posant son regard sur Jésus qui passait »

      « Jean se tenait debout avec deux de ses disciples quand Jésus
passait. » Il s'agit bien sûr d'une attitude corporelle mais qui traduit
quelque chose de la mission de Jean, de sa véhémence de parole et d'action.
Mais, selon l'évangéliste, il s'agit aussi plus profondément de cette vive
tension, toujours ferme chez le prophète. Jean ne se contentait pas de
remplir extérieurement son rôle de précurseur ; il gardait toujours vivant
dans son cœur le désir du Seigneur qu'il avait reconnu à son baptême...
Sans aucun doute, Jean était totalement tendu vers notre Seigneur. Il
désirait le revoir, car voir Jésus, c'était le salut pour celui qui le
confessait, la gloire pour celui qui l'annonçait, la joie pour celui qui le
montrait. Jean se tenait donc là, debout, dressé de toute l'ardeur de son
cœur, il se tenait tout droit, il attendait le Christ encore dissimulé par
l'ombre de son humilité...

      Avec Jean étaient deux de ses disciples, debout comme leur maître,
prémices de ce peuple préparé par le précurseur, non pour lui-même, mais
pour le Seigneur. Voyant Jésus qui passait, Jean dit : « Voici l'Agneau de
Dieu ». Remarquez les termes de ce récit : à première vue, tout est clair,
mais pour ceux qui pénètrent le sens profond, tout est lourd de mystère.
« Jésus passait » : Qu'est-ce à dire, sinon que le Fils de Dieu est venu
partager notre nature d'homme qui passe, qui change ? Lui que les hommes ne
connaissaient pas, il se fait connaître et aimer en passant parmi nous. Il
est venu dans le sein de la Vierge ; alors il est passé du sein de sa mère
à la crèche et de la crèche à la croix, de la croix au tombeau, du tombeau
il est remonté au ciel... Notre cœur aussi, s'il apprend à désirer le
Christ comme Jean, reconnaîtra Jésus qui passe ; s'il se met à sa suite, il
parviendra comme les disciples là où Jésus demeure — dans le mystère de sa
divinité.




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