12 janvier 2013

Evangile du jour

samedi 12 janvier 2013
Samedi du temps de Noël après l'Epiphanie

St Aelred de Rievaulx (GB), abbé († 1166),  St Bernard (Bernardo) de Corleone, frère o.f.m. cap.,  Ste Marguerite Bourgeoys, vierge et fondatrice



Commentaire du jour
Saint Augustin : « C'est ma joie ; j'en suis comblé. Lui, il faut qu'il grandisse et moi, que je diminue »

Les lectures du jour

Jn 3,22-30.


Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux, il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux. C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°14, 1-3

« C'est ma joie ; j'en suis comblé. Lui, il faut qu'il grandisse et moi, que je diminue »

Jean a affirmé ce que vous avez entendu, quand on lui a rapporté,
pour exciter sa jalousie, que Jésus faisait beaucoup de disciples. Ses amis
lui disent, comme s'il était envieux : « Voilà qu'il fait plus de disciples
que toi ». Mais Jean a reconnu ce qu'il était ; et par là, il a mérité
d'être uni au Christ, parce qu'il n'a pas osé s'attribuer ce qui était au
Christ. Voici ce qu'il dit : « Un homme ne peut rien s'attribuer sauf ce
qu'il a reçu du Ciel »... Il ne tire pas sa joie de lui-même. Celui qui
veut trouver en lui-même la cause de sa joie sera toujours triste ; mais
celui qui veut trouver sa joie en Dieu sera toujours dans la joie, parce
que Dieu est éternel. Veux-tu avoir une joie éternelle ? Attache-toi à
Celui qui est éternel. C'est ce qu'a fait Jean.

C'est la voix de l'époux qui réjouit l'ami de l'époux, et non sa
propre voix ; il se tient debout et il écoute... « C'est ma joie, et j'en
suis comblé. J'ai ma propre grâce, je ne souhaite rien de plus, de peur de
perdre ce que j'ai reçu. » Quelle est cette joie ? « Il est ravi de joie en
entendant la voix de l'époux. » Que les hommes comprennent donc qu'ils ne
doivent pas se réjouir de leur propre sagesse, mais de celle qu'ils ont
reçue de Dieu. Que l'on ne cherche pas autre chose, et on ne perdra pas ce
que l'on a trouvé... Jean a reconnu qu'il a tout reçu ; il a dit qu'il
était joyeux à cause de la voix de l'époux, et il a ajouté : « Ma joie est
maintenant parfaite ».




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