16 janvier 2013

Evangile du jour

mercredi 16 janvier 2013
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Marcel I, pape (30e) de 308 à 309 et martyr,  St Honorat, évêque d'Arles († 429),  Bse Jeanne-Marie Condesa Lluch, vierge et fondatrice



Commentaire du jour
Saint Jérôme : Il est présent par la foi

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.


En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Marc, n°2C (trad. cf En Calcat et SC 494, p. 117)

Il est présent par la foi

      Si Jésus pouvait s'approcher de nous et guérir d'un seul mot notre
fièvre ! Car chacun de nous a sa fièvre. Quand je me mets en colère, j'ai
la fièvre : autant de vices, autant de fièvres. Demandons aux apôtres de
prier Jésus de s'approcher de nous, de nous toucher la main. S'il le fait,
la fièvre disparaîtra aussitôt, car Jésus est un excellent médecin. C'est
lui le vrai, le grand médecin, le premier de tous les médecins... Il sait
découvrir le secret de toutes les maladies : il ne touche pas l'oreille, ni
le front..., mais la main, c'est à dire les œuvres mauvaises...

      Jésus s'approche de la malade, car elle ne pouvait pas se lever et
courir au-devant de celui qui venait chez elle. Lui, médecin plein de
miséricorde, il vient lui-même jusqu'au lit, lui qui avait porté la brebis
malade sur ses épaules (Lc 15,5).... Il s'approche de son plein gré ; il
prend l'initiative de la guérison. Il s'approche de cette femme et que lui
dit-il ? « Tu aurais dû courir devant moi. Tu aurais dû venir à la porte et
m'accueillir pour que ta guérison ne soit pas le seul effet de ma
miséricorde, mais aussi celui de ta volonté. Mais puisque te voilà accablée
par la fièvre et que tu ne peux pas te lever, c'est moi qui viens à toi. »

      « Jésus s'approche et la fait lever... Il la prend par la main. »
Quand on est en danger, comme Pierre en mer, tout près d'être submergé,
Jésus prend la main et relève (Mt 14,31). Jésus fait lever cette femme en
la prenant par la main : de sa propre main il lui saisit la main.
Bienheureuse amitié, splendide baiser !... Jésus saisit cette main comme un
médecin : il constate la violence de la fièvre, lui qui est à la fois le
médecin et le remède. Il la touche, et la fièvre prend la fuite. Qu'il
touche aussi notre main, qu'il guérisse nos œuvres... Levons-nous, restons
debout... On me dira peut-être : « Où est Jésus ? » Il est ici devant nous
: « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas. Le Royaume
de Dieu est au milieu de vous » (Jn 1,26; Lc 17,21).




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